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Après avoir flirté avec l’infiniment grand, voir infiniment chiant, des premières heures et la pesanteur du trou béant de la lassitude, le saut dans le grand vide s’est entamé comme une traversée laborieuse. Errant inlassablement et intimement avec ce que certains nommeraient le… tombé des mains. Un trou d’air qui me hantait jusqu’à un indénombrable nombre de « morts ». Morts qui se justifient dès les premières heures et qui jouit de ces justifications originales et encore crédibles que l’on accorde au genre populaire en général jusqu’à ce que ces générations procédurales de Rogue finisse par lasser… comme d’autres avant. Qu’importe me direz-vous, c’est un autre sujet.
Eprouvante mission pour ma part qui m’a tout de même vu bondir de secteur en secteur animé par la curiosité d’évoluer dans ce que j’avais l’habitude de connaitre sous l’Univers des Grands Anciens, pour ainsi découvrir le prochain opéra. Ce décor toujours surprenant et qui, à chaque incursion, sait cristalliser mes craintes à ne pas disposer de cette petite ressource qui me fait défaut, me faufilant (ou presque... voir pas) parmi les adversaires présents, déjà entamant quelques balais avec d’autres plus neutres de l’histoire. Ainsi commençait l’oppressante présence de nos antagonistes car c’est bien la crainte de l’arrivée de leurs corvettes ou armada qui hante le temps d’exploration et pousse à se précipiter entre épaves et minerais avant… LA fuite. Pensez Battlestar Galactica et vous aurez la mesure de la crainte qui vous habite.
Compliqué de ne pas spoiler
Même si le Roguelite devient raison à embrasser toutes les causes de l’univers vidéoludique d’aujourd’hui, il n’en est pas moins un biais qui a eu du mal à me convaincre dans ce vide inter-sidérant. Enfin le croyais-je. Un jour de marmotte sans fin typique s’offrait à moi… inlassablement j’avançais, trépassais, admirais les dioramas dans lesquels je me fondais et maitrisais ce grisant pilotage tout en améliorant mes compétences ainsi que celle de mon aéronef. Subséquemment et paradoxalement s’ouvrait seulement et tardivement à moi (après dix heures) la véritable aube à ce voyage et ce que le vide habitait jusqu’à présent, l’espace et l’infini l’emplissaient dorénavant.
Créée
le 4 févr. 2021
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