Percutant. S'il ne fallait qu'un mot pour résumer la simulation d'Electronic arts, ce serait celui-ci. A tout point de vue.
Le graphisme est irréprochable et les détails sont respectés scrupuleusement. Lors d'un combat, on peut voir les visages se déformer en temps réel, la sueur ruisseler sur les muscles, les cheveux... La bande-son apporte aussi un grand réalisme aux combats grâce à des bruitages mesurés et efficaces. Ces deux points contribuent à rendre le titre extrêmement immersif grâce à un jeu de caméra bien dosé et une ambiance soignée, avec une mention spéciale pour le public, habituel parent pauvre des simulations sportives. La prise en main est quant à elle exigeante. Il ne sert à rien de mitrailler sur les touches, c'est un coup à se retrouver au tapis dès le premier round. Le joueur doit savoir gérer l'effort de son personnage et frapper au bon moment et au bon endroit. Fight Night Champion est donc loin d'être un jeu bourrin.
Le plus percutant reste tout de même le mode Champion, une nouveauté dans la série d'Electronic arts. Dans ce mode entièrement scénarisé, il faut incarner André Bishop, un boxeur fictif à la carrière agitée. Malgré quelques poncifs, le scénario est de grande qualité, noir et violent, mais sans tomber dans la brutalité gratuite.