La sortie des Pixel Remasters des six premiers épisodes de la saga Final Fantasy est l'occasion parfaite de découvrir les origines d'une licence majeure du paysage vidéoludique nippon, dans des conditions parfaites. Outre le lissage esthétique et l'enregistrement de la BO avec un véritable orchestre, ce sont aussi de petits ajouts ergonomiques qui viennent combler les lacunes d'une autre époque. On peut donc éviter le grind, les rencontres aléatoires horripilantes et les heures de jeu perdues à cause de sauvegardes trop espacées. Un mode facile, certes, mais qui permet de façonner l'expérience que l'on souhaite dans ce rétrogaming qui aurait pu être assez repoussant sans cela.
Passés ces ajouts accommodants, parlons du jeu de 1987 en lui-même. On est en terrain connu, mais novateur à l’époque, avec un overworld liant différents donjons et villes, et que l’on ouvrira au fur et à mesure que l’on débloque les divers véhicules disponibles. C’est plutôt joli, et varié avec le désormais classique temple associé à chaque élément qu’il faudra parcourir pour activer les cristaux de nos protagonistes et accéder au boss final, et pas mal de zones optionnelles permettant de s’équiper en conséquence. Classique donc, mais efficace, et avec déjà des petites trouvailles qui viendront s’ancrer dans l’ADN même de la licence.
Ajoutez à cela un bestiaire assez conséquent pour la durée de vie affichée d’une petite quinzaine d’heures (pour une petite douzaine d’euros), un système de classes qui n’a pas vraiment évolué depuis, et des équipements à la pelle mais aux stats peu nombreuses et donc sans que l’on ait a passé trop de temps dans les menus, et vous obtenez la quintessence du JRPG.
Je ne peux donc que conseiller ce remake à tous les curieux, fans du genre, ou simplement aux personnes en recherche d’une petite aventure simple mais bien troussée.