On continue l'aventure avec le Pixel Remaster de Final Fantasy II (oui je suis en vacances :p), une suite bien étonnante.
Visuellement, on est au même niveau que le premier opus, avec toujours des interfaces retravaillées et des musiques réorchestrées. Tous les petits ajouts sont toujours là, notamment le combat automatique.
Niveau narration, il y a eu un petit bond en avant, puisqu'il y a désormais plus de dialogues (dont vos propres personnages qui parlent), plus d'interactions avec l'utilisation de mots-clés, et l'apparition de vrais moments émotion, avec des drames et des personnages qui meurent. La progression est un poil moins dirigiste, dans le sens où vous êtes un peu plus libres de vos mouvements, mais l'aventure reste très linéaire, et il n'y a toujours pas de choses optionnelles à faire.
Enfin niveau gameplay, je suis très partagé. Cette fois-ci, vos personnages n'ont pas de classe attribuée, et peuvent tous manier toutes les armes du jeu et apprendre toutes les magies (avec pour le coup de vrais PM). Vous pouvez donc façonner chaque perso comme bon vous semble, sachant que plus vous utilisez une arme ou une magie, plus son utilisation gagne en puissance. Il n'y a pas non plus de montée de niveau, les statistiques de vos persos augmentent naturellement au fil des combats. Le truc, c'est que je n'ai pas très bien compris pourquoi certaines statistiques augmentent et pas d'autres, et je trouve que le jeu manque cruellement d'équilibrage. Concrètement, je n'ai quasiment pas utilisé de magies, vu que mes persos faisaient des dégâts astronomiques avec leurs armes, et je m'en suis bien mordu les doigts au moment du dernier donjon, qui m'a fait roter du sang. Le boss final en particulier risque fort de vous éclater la tronche si vous ne faites pas une petite séquence de farming d'évolution des magies. Et même avec ça, j'ai eu l'impression que certaines magies comme carapace sont inutiles, tant la fourchette de dégâts infligés par les ennemis est grande. On notera d'ailleurs les apparitions aléatoires encore une fois bien trop fréquentes, et également le concept d'une absurdité folle de mettre des pièces vides dans les donjons, juste pour emmerder.
Bref, cet opus se cherche encore au niveau du gameplay, qui risque malheureusement d'en rebuter plus d'un-e. Mais je note les séquences émotion qui ont réussi à m'accrocher à l'histoire.