En ce moment, j'essaie de découvrir des jeux indie comme celui-là, avec une approche psychologique, voire philosophique, une ambiance lourde de sens, une empathisation sur les personnages et l'histoire. Des jeux courts ou longs, beaux ou laids, peu importe tant qu'ils proposent une expérience dont leur auteur veut nous faire profiter.
Dans ce genre de jeu, j'ai autant découvert de perles que de jeux vides de sens qui n'ont rien à apporter ou à montrer.
Ce jeu se proclamant de cette veine, j'ai foncé, d'autant qu'il était gratuit. Après l'avoir bouclé en une demie-heure, je le classe dans la seconde catégorie. Le père est une caricature de philosophe nihiliste, nombriliste, d'une bêtise animale, le twist final ne laisse aucune place à une interprétation personnelle, tout est dit, rien n'est à déduire par soi-même. Et le gameplay se résume à faire des allers-retours entre des portes closes et un clavier à mot de passe, et à lire des notes pour comprendre l'histoire et y trouver les codes pour ouvrir les verrous (marqués sans aucune subtilité), le tout en dirigeant le personnage à une vitesse d'escargot (rallongement artificiel de durée de vie ?).
Je lui ai mis une note de 2 étoiles pour l'atmosphère à couper au couteau.
Il est des brouillons que l'on peut garder pour soi.