Les types qui ont monté ce truc, pardonnez, je suis pas d'humeur et voilà un moment déjà que je me demandais comment aborder le sujet sans leur cracher violemment dans le fond de la gorge.
Alors, ces types-là, ceux/celles de chez Tribute Games, ils m'avaient pas donné bonne impression. Au début, y'aura une grosse montée dramatique, s'entend.
Wizorb, je ne peux pas me permettre de le critiquer un jour, car il m'avait fait l'effet d'un coup de poignard dans le dos. C'est entièrement ma faute, je suis juste pas capable de me renseigner et m'éviter des dépenses inutiles, car je me contente de me procurer les jeux à l'ancienne. La jaquette est cool, la description - je sais pas lire alors gros doigt pour la description - c'est vaguement old school, voilà, je suis convaincu.
Quand tu t'attends à un jeu d'aventure en top view et que tu te retrouves avec un casse-briques suriné, tu fais la gueule.
Pour Flinthook, je me suis laissé accrocher par le titre. Même constat : la jaquette est cool, la description je m'en bats la race. Mais sérieux.
La tronche que j'ai faite en découvrant que ça venait de la même source. Woh. Woh woh woh. Montée dramatique.
Flinthook est enfoiros de cool. Déjà, visuellement, c'est plus que correct, c'est du très très bon pixel art. On ne peut que reprocher la fourberie des devs à jouer sur les bidules cachés qui te niquent la plante des pieds quand tu regardes pas bien, mais ça, c'est du level design efficace. Tu pestes à la fois contre toi-même et contre les développeurs.
Comme dit le Général robot, il faut prendre les choses comme elles sont. J'adore la placer, celle-là, vous êtes contents, je vous fais de la bonne repompe de mes propres phrases. C'est un roguelike. Le mot roguelike a tellement été utilisé ces six dernières années que ça ne veut plus rien dire, ça ne parle plus à personne, si on excepte deux trois excités qui se croient capables de finir un Mario sans sauter.
Qu'ils finissent The Witness et on en reparle. 'foirés.
Les roguelike, j'en avais marre, ma claque était telle qu'elle m'envoyait voler dans le décor dès qu'une mise à jour cassée sortait sur Binding of Isaac Afterbirth (le véritable choléra incarné et c'est pas un compliment) ou que je perdais sur Nuclear Throne, évidemment, ÉVIDEMMENT madame, je n'ai pas encore eu le temps de choper un parkinson et de me faire greffer des rétines bioniques pour réussir à le faire loop plusieurs fois de suite.
J'en avais marre, marre et re-marre. Flinthook m'a mis le grappin (yes) dessus et paf, me revoilà reparti dans le vermifuge pernicieux de ce genre souillé, saoulé, cloué et crucifié.
Des titres comme le pirate-espace-ninja-alien me font penser que la forme a finalement encore droit à ses éclairs de génie.
Dorénavant, je donnerai un tribut supplémentaire à ces gens-là, pour leur excellent travail. Une jolie médaille gravée dans ma mauvaise foi. C'est pas rien.
DIGRESSION DISGRACIEUSE #7