Le petit bourgeon d'Ankama
Attention : Il faut noter que pour cette critique, je n’ai pas fini le jeu.
A noter d’ailleurs qu’étant un fervent admirateur de l’équipe artistique d’Ankama Games (l’équipe de developpement/marketing, c’est autre chose, croyez-moi), j’attendais Fly’n avec impatience, en vue des jolis screenshot qui étaient sortis et qui me faisaient déjà baver. Et en effet, AG ont fait fort sur les graphismes de leur bébé. Le reste, un peu moins quand même.
C’est alors que dans les mains, je me retrouve avec un jeu Greenlighté par Steam, aux graphismes riches et détaillés (surtout dans les décors, ils se sont vraiment cassé le cul). A savoir quand même que certaines actions qu’on fait interagissent avec des personnages du décor. Le jeu est donc frais, joli…J’vous ai déjà parlé des graphismes ?
Bref, parlons un peu de l’histoire. On se retrouve donc avec une espèce de mec aspirateur, qui veut utiliser l’Arbre-Monde comme carburant, et jette des déchets dessus. Afin de le sauver, celui-ci envoie quatre bourgeons, nos petits héros, qui partent en chasse de l’aspirateur et de son vaisseau. Voilà donc un scénario typé Ankama, qui reste dans un délire écolo depuis quelques années (il suffit de voir Wakfu, que ce soit l’anime (Saison 1), ou bien le jeu vidéo, qui a pour feature principale l’écosystème. Donc bon…Le scénario ne vole pas bien haut mais colle avec les graphismes principalement végétaux (surtout dans la deuxième moitié du jeu).
Le gameplay est on-ne-peut-plus simple, mélangeant à la fois plate-forme, action et puzzle-game, prenant un peu tout ce qui se fait à la mode aujourd’hui : Interactions avec les décors, switch de dimensions (on appelle ça le mode « eveil », perso il me donne la nausée si j’y reste trop longtemps), petites énigmes qui sanctionnent presque la progression,… Le gameplay est d’ailleurs « glissant », c’est-à-dire que notre petit bourgeon a la maniabilité d’un savon « Le petit marseillais » bien humidifié. Ca nous pousse d’abord à, la plupart du temps, rusher les niveaux. En parlant de niveaux, il y en a deux genre : Les niveaux normaux, ou tu bouges afin de progresser tranquillement, et les niveaux « Tsunami », où l’on doit monter le plus vite possible pour pas mourir noyé sous une mer d’ordures rouges vif qui désintègrent notre pauvre petit bourgeon d’un seul coup. Mais il ne faut pas s’inquiéter, car le titre n’est en réalité pas bien dur. En plus d’avoir des vies infinies, on a, au bout de quelques morts, une fenetre qui propose de faciliter le jeu, histoire de casualiser un peu le tout (Ankama est une vaste pompe à fric, elle vise des publics toujours plus larges hein…).
Les musiques sont aussi très jolies, mais pas marquantes non plus. Elles restent anecdotiques mais donnent un air plus « mystifié » au jeu.
En résumé, c’est une bouffée d’air frais et de nature dans le domaine du jeu-vidéo que nous sort là Ankama Games, ou plutôt une petite démonstration de leurs performances artistiques, mais qui restera toutefois une simple anecdote dans notre bibliothèque vidéoludique. On a bien des niveaux bonus, des clins d’œil, des trucs à débloquer pour arriver à 100%, mais ça reste toutefois assez superficiel, et à part les fans acharnés, personne ne les feront vraiment. Le jeu vaut cependant le détour, ce serait quand même dommage de passer à coté car le résultat reste bon malgré tout. Ne boudons pas notre plaisir.
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