J-1 –
Suite à une discussion passionnée avec mon influenceur videoludique préféré, je me retrouve complètement « hypé » par un jeu que je ne pensai pas du tout acheter. Le jeu est apparemment compatible PA (Play Anywhere) donc même si je l’achète sur PC, je l’aurai aussi sur ma Xbox One.
L’argument me parait bon mais pas déterminant puisque si je peux y jouer sur PC pourquoi y jouerai je sur Xbox One ? (pc master race toussa).
Bref, la quête du bon jeu de caisse fini de me convaincre, ce soir, « je m’arrête à la banque ».
Jour J
C’est tout frémissant que j’installe péniblement les 60 Go sur mon PC car oui il faut le dire à la planète entière : Le Microsoft Store c’est ce qu’on a fait de pire depuis Kim Jong-Un.
Si l’on pouvait noter cette horreur sur Senscritique, il faudrait inventer les notes négatives. Passé le relent de cette horreur, je découvre un jeu superbe mais quelque chose cloche.
En cherchant un peu, je découvre que Microsoft à empoissonné mon jeu d’un DRM des plus malsains, provoquant d’immondes pertes de perfs sur mon PC (fps fluctuant 20-60 fps). J’ai envie de vomir et ce n’est pas figuratif, c’est in-jou-able !
J+1
Cette histoire de Play Anywhere me revient et je mets de côté mes appréhensions concernant le « 30 FPS cap » pour tenter de sauver l’honneur d’un jeu qui partait directement dans ma liste de jeux à l’abandon. Surprise, c’est très beau, fluide à souhait et le mode veille de la Xbox One rend encore plus agréable l’expérience qu’elle ne l’est sur PC. Finalement, je vais pourvoir démarrer mon voyage dans cette Horizon Australie.
J+2
Je ne mets pas longtemps à comprendre que le contenu du jeu est PHARAONIQUE. Je finis 10 épreuves, on m’en propose 20 autres. J’ai même parfois le sentiment d’être submergé de courses, de défis et de duels. Je ne m’y suis peut-être pas bien pris mais je défie les drivatars comme ils viennent et sans pitié.
J+3
Mon garage commence à s’étoffer de voitures toutes plus belles les unes que les autres. Je ne suis pas du tout créatif alors j’ai tout emprunté à la communauté (peintures, réglages auto) et je ne suis pas déçu. J’imagine que les plus patients et créatifs y prennent leur pied mais moi je cherche la conduite et les défis.
J+X
Infinies possibilités, grandeur démesurée, souplesse et volupté : Tel sont les préceptes de Forza Horizon 3. Après 20h de jeu en solo je découvre le mode coop/online qui parfait une œuvre déjà extraordinaire. Seul bémol pour le mode « Aventure en ligne » qui n’est à mon sens pas au point et trop dépendant d’un netcode bancal. Passé cela, c’est un réel bonheur, d’y jouer et rejouer jusqu’à plus soif.