C’est un pote qui me la prété tout en me posant le défi de le finir avec un sourire fourbe, Juste en regardant la jaquette y a de quoi être sceptique m’enfin ça ne fait pas tout un jeu.


Fragile dream se déroule pendant une aire post apocalyptique d’origine inconnue dans un monde où la vie est quasi inexistante, on incarne un garçon du nom de Seto travesti et coincé qui vient de perdre son pépé le laissant ainsi le plus seul au monde. Pépé lui avait laissé un mot avant de claquer disant qu’il doit rejoindre une tour rouge (tokyo tower ?) où il est censé retrouver des survivants


C’est un jeu qui n’a pas été conçu pour son gameplay, c’est relativement mou, l’ambiance sonore est minimale, le système de combat est des plus simplistes : un bouton A pour attaquer et un soupçon de timing, il te faudra, c’est ouf non ?
Après on a un système d’inventaire bien pensé qui nous oblige à être ordonné et choisir méticuleusement le matériel nécessaire pour progresser à savoir des armes de rechangent quand elles se dégradent, des items pour se soigner et un peu de place pour récupérer de la thune ou des objets clés, voilà ça casse pas trois pattes à un canard


Si ce n’est pas dans son gameplay que le jeu fait sa force c’est dans son univers, alors c’est rempli de poésie,de sensibilité et d’autre niaiserie dans le genre, je me suis engagé à me laissé porter ouvertement dans ces choses là. Alors les premières heures de jeu étaient sympathiques on s’aventure seul dans ce monde dénudée de vie, on trouve des babioles qui ont chacune une petite histoire touchante à nous raconter on rencontre par ci par là des perso


qui partent aussi vite qu’ils sont arrivés


les décors sont chouettes malgré ce que peut nous proposer les graphismes de la wii, le jeu arrive à bien posé son ambiance d’émotions même si c’est parfois un peu niais sur les bords.


Tout ça c’était bien joli jusqu’au moment où on arrive à la seconde partie du jeu qui donne l’impression nette qu’il a été bâclé, on passe à des environnements extérieurs jolis, semi ouverts à du level design de fourmilière avec des couloirs et, puisque c’est pas assez emmerdant comme ça : avec des carrefours et des impasses. Les histoires deviennent de moins en moins captivantes,
Il y a un moment où on se décarcasse à trouver 3 clochettes pour 3 parties d’une histoire éparpillées dans tout le niveau pour qu’au final on ait une chute aussi misérable ! fck u Fragile dreams !
Même si la fin n’était pas à la hauteur pour redresser cette seconde partie j’ai tout de même eu la satisfaction d’avoir rempli le challenge de mon pote.


C’est à contre coeur que je laisse cette note à ce jeu.
Des developpeurs ont porté leurs couilles pour faire un jeu plein de poésies dans un monde où il n’y a que le pan-pan-boom-boom-c’est-moi-qui-a-la-plus-grosse qui fait du blé.
Mais je ne peux pas pardonné le gameplay si même l'ambiance n’est pas poussée jusqu’au bout

Pierraud
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le 10 mai 2016

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