DIE !
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Unique pensionnaire d'une prison futuriste gardée par un unique garde, l'histoire commence alors que votre hôte semble prendre plaisir à vous rappeler que vous êtes son mannequin d'entraînement personnel.
Cette première scène nous permet à elle seule de ressentir pleinement l'ambiance de cet univers et l'identité du jeu. Ce dernier parvient à reconstituer une ambiance sombre, dangereuse et menaçante servie pourtant par des graphismes aux couleurs flashy.
Tout ça est rendu possible par la bande son tout simplement incroyable qui sublime complètement cet univers et les combats. Les morceaux, qui sont pourtant composés par différents artistes, sont parfaitement cohérents entre eux et donnent des frissons durant les boss fights que je n'avais pas ressenti depuis longtemps dans un jeu.
Oui car Furi est un boss fights, vous vous doutez bien que vous n'allez pas rester enchaîné dans votre prison jusqu'à la fin des temps à essuyer les sautes d'humeur de votre gardiens. Sans spoiler l'histoire, vous allez avoir l'opportunité de vous libérer et d'affronter en duel votre tortionnaire !
A la fin de ce combat / tuto vous permettant d'appréhender l'exigence et la précision du gameplay, votre gardien vous explique que pour accéder à votre liberté il va falloir affronter tout un tas d'autres boss.
C'est alors que le jeu commence vraiment, Furi est construit autour de plusieurs boss fight qui ont tous bénéficié d'une chorégraphie unique. Toutes les phases du combat devront être maîtrisées pour espérer venir à bout de chaque boss. Chaque affrontement commence par une phase de combat à distance, plus vous percerez les défenses de votre ennemie et plus vous vous en rapprocherez pour finir en combat au corps à corps. Le parallèle avec les arts martiaux n'est pas anodin car le game designer pratique la boxe et pourrait bien être à l’origine de l’exigence dans l’exécution des combats.
Entre chaque boss, des phases de balade permettent de respirer et d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de chaque personnage.
Le jeu est difficile et le terminer en mode Furi demandera de l’application et de la patience, pour les plus acharnés, un mode speed run devrait être ajouté. Enfin un mode « balade » permet de découvrir le jeu sans trop galérer car il sera dommage de passer à côté de cette expérience.
Je terminerai cette critique en vous conseillant d’aller écouter l’OST (disponible sur toute bonne plateforme d’écoute en ligne) composée entre autres par Carpenter Brut, Danger et The Toxic Avenger.
Créée
le 5 août 2016
Critique lue 287 fois
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