God of war II : Après avoir vaincu Arès, Kratos est désormais le dieu de la guerre. Mais celui-ci garde une haine envers les autres Dieux de l'Olympe car ils ont refusé de lui faire oublier ses massacres passés qui le hantent. Désormais séparé de sa famille, il trouve du réconfort auprès des Spartiates en détruisant des villes et en propageant la guerre. Mais son comportement irrite les Dieux, et Kratos, pensant être aidé par Zeus, tombe dans son piège et redevient mortel.

Aux enfers, Gaïa lui propose son aide et lui conseille d'aller voir les Soeurs du Destin pour remonter le temps au moment où Zeus l'a trahis.


Bon jeu, franchement sympa en terme d'histoire, si on aime un peu la mythologie grecque. On retrouve un paquet de Dieux, personnages ou créatures qui en sont issus.


Là où il pêche clairement, c'est sur l'aspect narratif et le gameplay.


Sur la narration, le joueur est pris pour un abruti qui ne comprend pas ce qu'il regarde. Lorsque Kratos est amené aux Enfers, une voix nous explique que... Kratos est amené aux Enfers. Et c'est comme ça pratiquement tout le long du jeu.


Sur le gameplay principal, pas vraiment de problème. Il suffira souvent d'appuyer sur un ou deux boutons, en maintenant ou non L1 pour changer le type d'attaque. On va aussi bénéficier d'armes secondaires plus ou moins utiles, plus ou moins puissantes, et de pouvoirs divins. Il y a du choix pour affronter les hordes d'ennemis en fonction de ses préférences personnelles. Globalement, les doubles lames font très bien l'affaire.

Lors de la progression, il faudra être attentif au décors pour dénicher des coffres planqués avec des yeux de gorgones ou des plumes de phénix pour augmenter vie ou magie. D'autres coffres permettront d'engranger des âmes pour améliorer les différents pouvoirs ou les armes.


La difficulté peut être au rendez-vous dans le jeu. Assez corsée d'ailleurs en mode "normal". Le jeu proposera au joueur de passer en "facile" après un certain nombre d'échecs sur un même passage. Ce que j'ai fait, ne voulant pas y passer des heures, et dans l'intention de faire les suites après. Mais pour le coup, le jeu devient alors trop facile, et il est traversé en roulant sur les ennemis. Ce qui n'est pas non plus désagréable, car le sentiment de puissance qu'il procure est assez fun en l'absence de challenge.


On pourra toujours pester sur les phases pour lesquelles le niveau de difficulté ne changera rien : les passages qui demandent de la rapidité, et les passages avec des QTE un peu foireux (les rotations de R3.....). Trois moments ont failli venir à bout de ma patience : un passage aquatique dans lequel il faudra charger un pouvoir - mais pas trop ! - pour passer une grille, un passage aérien avec une grille à passer en hauteur, et le boss de fin avec un QTE qui est bien trop rapide, même lorsqu'on connaît les touches de la PS ! A noter que ce problème est apparemment lié au fait de jouer sur une télé non-cathodique... Une astuce est cependant possible, mais flingue clairement l'enchaînement visuel. Mais à moins d'avoir des réflexes inhumain...


Autre point dur à supporter, les "Waah urrrgh grhaaa" éructés par Kratos dès qu'il fait le moindre mouvement. On sent qu'on a à faire à un vrai bonhomme, un dur de dur, un vrai mec. Ça passe pas bien en 2024, et c'est franchement désagréable pour les oreilles.


Visuellement, le jeu est plutôt joli, avec des niveaux avec des pièces ou des zones assez vastes et soignées, souvent à l'extérieur avec des vues lointaines. Les musiques sont pas mal non plus. Rien d'extraordinaire, mais ça fait bien le taf et ça colle à l'ambiance.

Dommage que les transitions entre les zones soient complètement absentes : la musique s'arrête brutalement et change complètement au checkpoint.


Alors évidemment, il faut replacer le jeu dans son contexte, sorti en 2007, si je l'avais fait à l'époque, j'aurais probablement eu un avis un peu différent. Mais de l'eau à passé sous les ponts depuis, et les évolutions de ces dernières années en font aujourd'hui un jeu un peu vieillot qui fait soupirer, mais assez rigolo. Une petite dizaine d'heures pour le terminer suffisent, ce qui est tout à fait adapté au style du jeu, et évite la lassitude.

Baron_Samedi
6
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le 28 janv. 2024

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Baron Samedi

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