Godzilla: The Series par Cinemaniaque
Je n'ai pas l'habitude de le dire, je l'avoue, mais il existe un moment dans la vie d'un pseudo gamer où l'émotion l'emporte sur la raison, aussi m'exprimerai-je ainsi pour la première et, je l'espère, dernière fois : "non mais LOL !"
Basé sur la série animée Godzilla (qui, en plus d'être une daube, est inscrite au panthéon des fausses bonnes idées made in Hollywood), "Godzilla : The Series" est l'exemple parfait du jeu conçu pour rapporter du fric. Outre une esthétique sympa mais bancale, et très loin de pousser les capacités de la GB Color, le jeu est un formidable navet sans queue ni tête. Vous interprétez donc Godzilla visiblement fatigué (il marche à 10 mètres à l'heure) et qui doit aller buter des monstres moches et mal fait (et d'une facilité déconcertante) pour sauver la ville, tout en éradiquant au passage l'ensemble de l'armée US. Logique ? Mais ce n'est pas tout : avec un gameplay d'une pauvreté presque grecque (pardon) et une répétition lassante des niveaux (au nombre de 5, la totale), Godzilla : The Series se place rapidement dans le top des jeux inutiles et vains, aucun plaisir ne pouvant être réellement retiré de ce jeu où le principal objectif, le tir, est tout simplement loupé par une lenteur et une imprécision de tous les diables (ce que Godzilla : Monster Wars corrigera, heureusement).
Finalement, le plus dur dans le retrogaming, ce n'est pas tant d'être objectif sur certains jeux ; c'est d'en supporter d'autres...