J'adule la saga de jeux Golden Axe. J'aime le kistch dégoulinant qui transparaît de chacun de ses opus, son univers de Conan le Cimérien (Bénit soit tu, Robert Howard, d'avoir donné naissance à la frénétique vague du cuir dans les œuvres de Dark Fantasy), et pourtant Dieu sait que dans son gameplay et dans son esthétique, cette saga possède des défauts par camions.
La rigidité des combats, qui fait ressentir l'envie de s'inspirer de Double Dragon (car oui, Streets Of Rage ne sortira que dans deux ans !) mais en en aspirant le dynamisme.
Sa palette de couleurs qui, avant l'arrivée du troisième opus, est un véritable pot de peinture aléatoire jeté sur les skin des ennemis, donnant droit à un véritable festival d'arc en ciel à chaque case de niveau.
Et puis, bien sûr, son histoire frôlant le néant scénaristique : va battre le méchant. C'est tout.
Mais je n'y peux rien. Malgré sa pléthore de défauts, j'aime Golden Axe, car il est kitsch. J'aime sa bande son épique qui me donne envie de partir en quête d'une hache d'or avec un nain et une amazone.
D'ailleurs, vous savez ce qu'il y a de bien avec un univers qui est kistch ? C'est son aspect intemporel, qui le rend appréciable par diverses poignées de personnes, en tout temps, car on peut aimer à n'importe quel moment se lancer à corps perdu dans le cuir, la magie, les Cimérien, et les armures roses.
NOTE SUPPLÉMENTAIRE SUR DEATH ADDER:
L'apogée de la franchise, aucun autre mot n'est plus fort pour témoigner l'amour que j'ai pour cet opus sorti sur Arcade. Visuellement au summum de l'époque, délaissant peut être ses couleurs flashy pour des tons plus sombres, il témoigne avec brio de l'évolution de la franchise pour atteindre la référence ultime en matière de Streets Of Rage Fantasy. Plus de personnages, plus de pouvoirs, de montures, des interactions multiples avec l'environnement... Que demander de plus pour un final à une franchise démarrée en 1989?