Juste un poème

A ceux qui resteront,
ne vous inquiétez pas
Je suis toujours là,
Au creux de vos mains.

À ceux qui restent,
Encore pris dans leur toile.
Vous savez,
Moi aussi je brûle.

À ceux qui sont restés,
À me chercher dans les coins de rues, sur les trottoirs, dans leur miroir et dans leur cœur.
Cherchez encore je vous en prie,
Je suis encore là.

A ceux qui embrassent mes restes,
Au fond de mon cœur la douleur règne.
Je me noie dans les ténèbres,
Je disparais dans vos yeux.

À ceux qui partent,
Mes paupières tournées vers le ciel.
Je vois le soleil.
Je vous voie en son creux.

À toi que j'ai aimé,
À chaque instant que je t'ai dédié,
À tous ceux que j'ai oubliés,
À ton evol loin de moi.

À nos derniers restes,
Emportés par le vent,
Je vous dédie ce poème,
Pour que, peut être, il puisse apaiser nos êtres.