Un polar vraiment interactif ?
En effet, Hotel Dusk ne donne pas vraiment l'impression de laisser le choix au joueur. On a plutôt l'impression de suivre un scénario, sans aucune possibilité de sortir du cadre. L'idée de liberté de jeu est totalement absente ici.
Il est bizarre cet Hotel quand même ! Lorsqu'on se ballade dans les différentes pièces, on croise jamais personne. Le plupart du temps, il est possible de parler aux personnages uniquement si le scénario nous force à passer par cette étape. Impossible de parler de banalités avec les gens, impossible d'en savoir plus sur eux... Parfois, on croise quelqu'un, mais on a alors tout simplement rien à dire.
Même chose lorsque l'on frappe aux portes des chambres. Soit on entend rien, soit la personne nous dit clairement de foutre le camp. Sympa !
Question réalisme, on repassera.
La Musique est également un des points faibles du jeu. Je vous assure que lorsqu'on est coincé à un endroit et que la Musique de l'endroit se répète indéfiniment, on est en droit de pêter un cable.
Cependant, je n'enlève pas à Hotel Dusk ses qualités indéniables. Oui, les dessins sont somptueux. Oui, l'enquête est passionante du début à la fin. Oui, les déplacements sur la carte sont fluides. Oui, les deux écrans de la DS ainsi que ses capacités tactiles sont très bien exploités.
Mais voilà, Hotel Dusk se termine et puis c'est tout. Impossible de le recommencer sans savoir exactement tout ce qu'il faut faire, et tout ce qu'il faut dire. A la limite, j'aurai préféré que Hotel Dusk soit un bouquin ou un film et j'aurai été aux anges.