Impostor factory est un jeu aux qualités indéniables. Son histoire relativement touchante s'imbrique bien dans l'ensemble des jeux Freebird (to the moon, etc.), et sa bande son est très bien faite.
Niveau graphisme, le jeu est construit à partir de l'efficace RPG Maker, mais l'univers manque parfois de variété (à l'exception du tunnel central de souvenirs).
Les dialogues sont plutôt bien écrits, et plusieurs blagues récurrentes font leur effet par comique de répétition (le riz parfait de Riz-bot ou le chat ninja).
```Pourtant, les personnages sont trop clichés, avec un Lindry dont la maladie la pousse à négliger sa vie personnelle pour laisser une marque dans le monde, et un Quincy qui est prêt à tout pour elle. Après un accident qui la pousse à plaquer son boulot, elle fait le tour du monde et tombe enceinte. Sa maladie frappe à nouveau durant sa grossesse, et elle choisit de se guérir au lieu de son nouveau né qui meurt jeune. Après ce décès, elle se remet à travailler pour mettre au pour la machine de simulation de souvenirs.
De même, si le premier retournement est plutot bien amené (votre personnage est en réalité une simulation), le deuxième manque de subtilité (même Lindry qui a créé votre simulation est elle-même une simulation)
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Mais le principal defaut du jeu reste son extrême lenteur et son manque d'interactivité. Ainsi, le gameplay est celui d'un walking simulator, avec assez peu d'interactions avec le décors ou les autres personnages. Une grande partie du jeu consiste à faire défiler des scenes sciptées, ou à répéter des actions, comme entrer et sortir d'une pièce pour déclencher un événement.