Inexistence rebirth : Un jeune garçon doit parcourir une île et un château pour sauver sa soeur.
Jeu très sympa, mais attention, très court également.
Et on comprend pourquoi, il est pratiquement entièrement fait par une seule et unique personne : Jonathan Brassaud (cocorico !), à l’exception de la musique.
On part sur un Metroïdvania façon 16 bits, avec de belles palettes de couleurs et des arrières plans bien travaillés. Armé d'une épée, on progresse en tuant des monstres, et chaque nouvelle capacité débloquée permet d'accéder à de nouvelles zones. Classique, mais efficace.
Une map permet de s'y retrouver, même si elle manque de précision, elle s'avère plutôt pratique. Des secrets sont à découvrir également pour s'enrichir ou dénicher des pièces d'équipement plus performantes.
Le bestiaire est assez varié, et très inspiré d'un Castlevania. On retrouve d'ailleurs pas mal de clin d'oeil qui confirme la paternité du soft.
Le gameplay est bien pensé aussi, pas de difficulté particulière. Le personnage répond bien, les magies et armes sont facilement utilisables.
Un jeu classique dont le développement a tout de même nécessité 8 ans. On aurait aimé qu'il soit plus long (compter 4-5 heures pour en venir à bout à 100%), un peu plus difficile également, mais c'est déjà très bon pour un jeu réalisé seul. Typiquement à conseiller à celles et ceux qui veulent s'initier au genre sans se prendre trop le chou. Pour les autres, c'est agréable mais vous aurez déjà tout vu ailleurs.