Peut-on tenir longtemps sur la fibre nostalgique ?
Peut-on vendre, à 10 euros, un remake quasi-identique en termes de gameplay à un original vieux de près de 30 ans ?
Peut-on se contenter d'un service minimum au niveau de la direction artistique, histoire de vendre le jeu sur le nom d'un dessinateur de comics ?
Quand on s'appelle liquid entertainment, on essaie, en tout cas.
Là ou le Karateka d'origine innovait par sa technique révolutionnaire à l'époque, ce remake un peu piteux offre une demi-heure de combat à 2 boutons, sans déplacement, et punira juste un joueur qui ne saurait pas identifier des patterns basiques à esquiver, et se permet même d'être plutôt moche et aliasé sur PC.
Une petite enfume cynique, point.