Billet temporaire
L’essentiel est caché. Un tout d’une cohérence rare. Une narration masquant ses véritables forces. Rien n’est prémâché. Libre au joueur de se laisser porter, ou bien d’en demander plus, de triturer...
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le 4 nov. 2018
8 j'aime
Voici venu le temps d'une nouvelle rétrospective. En effet, cette fois-ci, je m'attaque à une licence extrêmement important pour moi: Shadow Hearts.
Comme dit dans le titre, il y a cependant un jeu qui précède toute cette superbe et méconnue série de Jrpg de Sacnoth à savoir: Koudelka!
L'histoire nous parle d'une jeune et intrépide sorcière. En 1899, cette dernière par exorciser quelque chose au monastère Nemeton. Cependant, elle va faire la rencontre d'un voyou et d'un prêtre et ensemble, ils vont tenter de survivre aux choses maléfiques qui habitent ce lieu de sainteté. Pour commencer, la première chose qui marque dans ce jeu est bien évidemment la qualité de son doublage français(bien qu'il sonne un peu mou lors de rare moment d'action) ainsi que la personnalité de ce trio improbable.
La série, d'es cet épisode "zero", pose les bases de son univers: de la magie, le 20eme siècle, des monstres ainsi que des personnages ayant réellement exister tel un jeune Edward Plunkett(un très vieil écrivain de roman fantastique). La série possède aussi des thématiques très intéressante sur le deuil après la mort d'un être cher, la religion ou le fanatisme en diverses chose(mais essentiellement la religion notamment avec ce fameux manoir qui sera un lieu très important pour le gros de la série.)
Le jeu se veut un mélange de J-RPG tactique et de survival-horror dans un style proche des premiers Resident Evil. Moult armes a feu et au corps à corps seront trouvable au fil de l'aventure avec des munitions a gardé en cas de besoin ou encore des épée et autres lances qui se briseront après plusieurs utilisations.
Aussi globalement réussi que puisse être ce jeu, il souffre malgré tout de petits défauts surtout du a l'époque et donc, au support de la console par exemple l'ordinateur qui mettra parfois un peu de temps pour se décidé sur quoi faire et ce qui peut rendre(selon le cas) les combats parfois interminables. Je citerais aussi une bande originale très sympa à écouter, mais colle peu avec les affrontements(hormis pour le boss de fin très très cool).
Malgré tout cela, je pense que ce début de saga est une petite perle méconnue de la PlayStation, car il y a tout ce qui en fait un jeu mémorable: de l'originalité, des perso attachants ayant des dialogues très réussis confrontant leur point de vue sur ce qui se passe.
(rappelant que dans le trio, il y a un prêtre borné qui croit dur comme fer a ses principes même en ayant la preuve de son erreur sous le nez, créant de ce fait, des engueulades très bien amener entre les protagonistes).
Ainsi qu'un personnage secondaire que nous retrouverons au travers des 4 jeux et une ambiance d'un glauque digne des plus grands jeux d'horreur.
En d'autres termes, un jeu qui se joue encore très bien de nos jours dont l'univers restes encore très original aujourd'hui avec diverses influences très marqué comme Lovecraft, des vieux films d'horreur ou encore des contextes soit politique soit culturels. Ce que nous allons voir dans la suite de cette rétrospective avec le "vrai" premier épisode: Shadow Hearts!
Critique de Shadow Hearts: https://www.senscritique.com/jeuvideo/Shadow_Hearts/critique/27420471
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Créée
le 12 mai 2019
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