Après quelques heures d'aventure alambiquée, vous parvenez au bout de La Malédiction de Judas. C'est à dire à l'instant précis ou vous commencerez à jongler avec tous ces mystères avec pour principale motivation l'espoir de voir le jeu s'épaissir de mécaniques plus complexes. En regardant les embûches que vous avez évitées, les péripéties traversées, le langage familier adopté, vous êtes satisfait d'avoir déjoué les plans de la bande au vil commissaire. Mais c'est un arrière-goût d'incomplet, de trop facile, parfois même de tout à fait tordu qui reste en bouche. Etrangement, l'envoutement ne prend pas réellement, il aurait pourtant suffit de quelques pointes de gameplay plus fin, d'un scénario ne ressemblant pas tant à un yo-yo et d'énigmes plus interactives pour aboutir à un jeu d'aventure aux larges épaules.