Touchant, triste, et captivant. Finir Life is Strange : Before the storm m'a laissé le même énorme sentiment de vide qu'à la fin de Life is Strange, tant je me suis attachée aux personnages de ce préquel.
Cette aventure se déroule 3 ans avant les évènements du premier volet. Nous incarnons Chloé Price, une adolescente de 16 ans en perte de repères, qui va nouer une amitié inattendue avec Rachel Amber, la jeune fille populaire et belle du lycée.
Beaucoup de choses m'ont touché dans l'attitude de Chloé. Sa façon d'être en colère envers le monde entier, ses cauchemars depuis le décès de son père, et la farouche opposition entre elle et son beau-père, David. Chloé sèche les cours pour trainer à la décharge avec Rachel (très plaisant de retrouver ce décor de LiS 1 !), fume des joints, s'habille en punk, fait le mur pour aller en concert, enchaîne les sarcasmes et les répliques qui tuent. Plus jeune que dans LiS 1, donc encore moins sage. David incarne l'ordre dans lequel elle ne se retrouve pas. Parfois un peu trop cliché peut-être, mais jamais vraiment lassante. Son amitié avec Rachel, et leur relation tout au long de l'intrigue n'a pas cessé de m'émouvoir durant les 3 épisodes (une dizaine d'heures de jeu pour terminer le jeu). La bande son, toujours excellente, nous accompagne parfaitement dans les moments tristes ou contemplatifs du jeu.
Au niveau du gameplay, certaines mécaniques de Life is Strange ont été revues : les photos à collectionner sont remplacées par des murs à tagguer. Les pouvoirs de Max sont remplacés par le fait de pouvoir engager une joute verbale avec son interlocuteur : choisir la bonne réplique pour convaincre ou se sortir d'une mauvaise situation. Une mécanique efficace qui correspond bien au caractère de Chloé.
Life is Strange : Before the storm et particulièrement le personnage de Chloé, m'ont conquis. Sans doute parce que je me suis beaucoup reconnue dans sa maladresse, sa colère, son esprit rebelle et son nihilisme.