Aujourd'hui, c'est vendredi
"Persévérer" pourrait être le maître mot de Lost in Blue 2. D'accord, être le seul survivant sur une île déserte habitée de loups et de biches et accompagné d'un boulet, c'est pas tous les jours faciles. Mais avant de pouvoir chasser à l'arc, poser des pièges et trouver comment s'enfuir de cet endroit mi-paradisiaque mi-infernal, vous butez davantage sur des problèmes de gameplay que sur des difficultés de jeu. Certes, vous mourrez souvent d'épuisement après une longue mais nécessaire journée d'exploration, ce qui est d'autant plus rageant quand vous vous écroulez à quelques mètres de votre grotte. Ne parlons pas des marées terriblement longues qui peuvent vous piéger pour la nuit dans un renfoncement de plage, vous empêchant de continuer votre route et vous forçant à attendre patiemment la mort. Lost in Blue 2 ne corrige pas grand chose des aléas du premier volet et surtout n'apporte plus la surprise qu'était de pêcher au stylet, souffler sur l'écran pour allumer un feu et découper les aliments façon Cooking Mama. Du déjà vu, alourdi par des problèmes de jouabilité décidément trop présents.