Un digne successeur de Pitfall !

Lien vers mon site pour lire mes merveilleuses critiques avec plus de confort !

Pitfall à marquer l’histoire du jeu vidéo plate-forme, c’était clairement le premier grand jeu de plateforme à arriver sur console de salon ! Un an plus tard, nous allons retrouver beaucoup de ce genre de jeu, et s’il y en a un au-dessus du lot en 1983, c’est bien Manic Miner !

Une prise en main immédiate

Bon, je vous passe le scénario bidon du jeu pour nous concentrer uniquement sur le gameplay, car c’est toujours une histoire d’invasion d’extraterrestre comme très souvent à cette époque. Et qu’on n’essaye pas de me faire croire qu’il peut y avoir un scénario cohérant dans un jeu ou tu dois combattre des Fucking toilettes, téléphones et pingouins hein ! Le concept est simple, on doit parcourir les vingt niveaux qui constitue le jeu, et pour pouvoir passer au suivant, il faut simplement récupérer tous les objets du jeu pour ouvrir une porte qui amène au suivant. Les tableaux sont fixe, et la disposition des plateformes et obstacles vont faire toute la richesse du jeu car cela va apporter différents challenges.

Si Manic Miner n’a pas la variété des situations d’un Jumpman sortit la même année, il est tout de même beaucoup plus fun car bien plus maitrisé. Déjà, que deux types de saut possible, un a la verticale et un autre en avançant, puis les ennemis sont quasiment tous identique, bien qu’il change d’apparence à chaque niveau. C’est surtout par le Level Design que le jeu va nous régaler, avec certains niveaux assez traitres avec des plateforme qui s’écroule, des leviers à activer, etc… Le jeu est très rigide et il faut prendre le coup de main au début, surtout que les hitbox sont assez particulière ! Car va savoir pourquoi, tous les obstacles sur la route (comme les cactus du premier niveau par exemple, à moins que ce sont des coraux !), touche bien plus haut que ce que leurs petites apparences peuvent laisser croire ! Bon je vous rassure, on prend vite l’habitude, et on ne se fait plus avoir par la suite une fois qu’on à la logique. A part ça, je n’ai trouvé aucune autre imprécision de ce style, ce qui fait beaucoup de bien après avoir fait Jumpman juste avant !

Le jeu est donc excellent, on enchaine très vite les vingt niveaux du jeu tellement on à hâte de voir le prochain challenge qui nous attend et découvrir les bizarreries que le jeu nous réserve. Car certains niveaux partent dans un gros délire, comme le fameux Eugene’s Lair, avec un gros bonhomme entouré de toilettes qui essaye de nous tuer. J’imagine que c’est surement une private joke des développeurs, et que ce chère Eugene devait dans la vraie vie passer beaucoup trop de temps aux toilettes! Si je continue sur ce niveau, en ramassant le dernier objet, le fameux Eugene se précipite sur la sortie du niveau, vous obligeant à bien calculer votre coup pour ne pas être coincé ! On trouvent donc quelques surprises, il y a aussi ce niveau bien pensé qui est constitué uniquement de plateforme qui tombe, et récupérer les objets en gérant notre chute tout en évitant les pièges, c’est loin d’être évident. Ce niveau fait d’ailleurs énormément penser à ceux qui arriveront plus tard dans Mario Bros 2, avec les zones remplis de sables à creusé, c’est exactement pareil !

Un jeu difficile mais pas frustrant, chose rare à l’époque !

Une chose qui est très appréciable, c’est de pouvoir choisir directement au lancement du jeu le niveau qu’on veut faire, nous obligeant pas à tout recommencer en cas de Game Over, ce dont vous vous en doutez, arrive énormément sur ce genre de jeu ! On peut même avoir plusieurs options comme vie infinis, pas de collisions avec les ennemis, etc… Je vous recommande grandement de faire le jeu avec juste les vies illimitées activé, c’est parfait comme ça, car sinon ça serait insupportable sans, tellement on est dans une logique du Die en Retry le temps de trouver les bonnes façons de passer ! Donc heureusement que ces options ‘plus accessible’ existent, car le jeu aurait été insupportable sans ça (on a que deux vies en temps normal, looool), là au contraire je me suis bien éclaté en pouvant profiter du jeu sans être en stress H 24 !

Car oui, très vite ça devient dur ! s’habitué à la maniabilité va déjà vous prendre un certain temps, puis aussi car certains sauts sont rapidement très difficiles. Il faudra vite prendre l’habitude de sauter à un pixel prêt avant de tomber pour réussir certain saut ! Je me souviens de celui dans le deuxième niveau avec le singe mutant (qui balance des tonneaux là aussi, une pure coïncidence !), ou il faut redescendre après avoir activer un levier, bon courage, car c’est du putain de pixel perfect pour ne pas s’écraser comme une crotte ! Car je ne l’ai pas dit, mais tomber de trop haut vous fait perdre une vie, et très souvent devoir descendre est une chose bien délicate ! On peut noter aussi un système d’air pour donner une limite de temps au niveau, mais bon, même dans les plus longs et difficile je n’ai jamais été à court, donc tranquille de ce côté !

Ah et dernier petit détail, j’espère que vous aimez la musique classique, car il y en à une qui tourne en boucle durant TOUT LE JEU ! Bon, c’est sympa quand même, car avoir une musique qui nous accompagne durant toute l’aventure, c’est un fait encore assez rare pour des jeux de salon à cette époque !

Quel plaisir de jouer à ce Manic Miner même aujourd’hui ! Tout comme Pitfall, ce jeu garde un certain charme malgré le poids des années, tellement le concept est simple et ludique. Il est intéressant de découvrir tous ces excellents titres, qui n’ont pas attendu l’arrivé du plombier pour nous offrir des excellents moments de jeu vidéo de plateforme !