Quand Mario change de gameplay...
... Il ne déconne pas. Et là, c'est ma première critique sur ce fameux site que je suivais depuis quelque mois déjà. Comme on dit, c'est la première impression qui compte, - ou quelque chose comme ça -, il faut donc que je trouve des arguments potables pour défendre cet OVNI vidéoludique - méconnu et assez sous estimé, il faut le souligner - que je nommerai modestement dans mon essai de future rédactrice : "Mario et Luigi : Superstar Saga". Il faut rendre à César ce qui appartient à César. Bon, alors ça c'était l'accroche, je crois que je vous ai déjà donné l'eau à la bouche, n'est-ce pas ? Allons, ne me le cachez pas, fidèles lecte
urs assidus que vous êtes. Grâce à moi, vous allez, au pire des cas être intrigué par ce jeu étrange mais jouissif. Non, ce n'est pas la modestie qui m'etouffe. Histoire de montrer que ma critique est rédigée de façon ... décente, je vais d'abord vous résumer le pitch ( pas la princesse, ha ha... Ni les beignets ... bref ... ) : Royaume Champignon. Méchante sorcière. Princesse Peach ( besoin d'en dire plus sur son rôle dans l'histoire ?). Mario péter la gueule de la méchante sorcière pour sauver princesse. Voilà, c'est à peu près à cela que ressemble l'histoire si on est cynique et qu'on a la flemme d'immortaliser le jeu, ou alors c'est qu'on a pas envie de dévoiler toutes les surprises, car le scénario de ce jeu est bien surprenant en effet. Notre chère souveraine du Royaume Champignon s'est fait dérober sa belle voix, devenue explosive. Le vil Bowser que je ne présenterai pas, entre à ce moment précis dans le château de la princesse. Mais pour une fois, ce ne sera pas l'affreux vilain : et oui, sous nos yeux effarés, le roi des Koopa sera l'allié des frères Mario durant leur périple. Après un malentendu entre les trois faux-amis ( Bowser n'était certainement pas venu rendre visite à Peach pour prendre le thé avec elle, semble-t-il ), les situations cocasses s'enchaînent, et je rassure les plus sceptiques, ce n'est qu'une mise en bouche. Mario prend de haut son petit frère Luigi, le roi des trouillards, à coup de marteaux mais comment peux-t-on lui en vouloir tant il est jouissif de rencontrer un Papy Champi gâteux mais anxieux, une Princesse Peach poisseuse mais moins conne qu'il n'y parait ( quoique), un Bowser depassé par sa mégalomanie qui se fait rouler comme un pigeon, un(e) Birdo travesti(e) et Graguemona, grand-mère à la
Peau verdâtre avec une tête de haricot transgénique ? Tant de clin d'oeil à cette série qui fera sourire le nostalgique... bien que cet opus nous propose quelque chose d'inédit, il n'y a aucune difficulté à s'adapter à cette nouveauté. Le Royaume de Vegesia est un vaste terrain de jeu auquel se mélange jeu d'action-aventure, Rpg et jeu de plateforme. On passe d'un vaisseau à un plateau lunaire, d'un village montagnard à un bourg royal, d'une forêt a un désert. La difficulté est bien dosée, le dernier niveau vous donnera certainement du fil à retordre, mais impossible de décrocher tant le scénario est captivant, sans aucune niaiserie des contes de fée video ludiques made in Nintendo, et tant le système de combat est simple, bien maitrisé. On assimile vite les bases et si on veut améliorer nos statuts, la durée de vie augmente considérablement ! Contrairement à d'autres Rpg comme Pokemon par exemple, -même si ça reste un bon jeu,hein- les combats contre les monstres/Boss/sodas vivants ( comprenne qui pourra) sont animés et vivants, on ne s'encombre de sorts puissants, Mario et Luigi sautent ou tapent avec leur marteau, ils peuvent également s'allier, et les animations de leurs attaques sont tordantes. Les Boss à défaire sont rarement là pour faire de la figuration, ils sont pour la plupart capables de parler et sont charismatiques.
Ai-je précisé que les musiques sont réussies ? Peut-être, alors je le redis : les musiques sont réussies. Des remix de thèmes classiques ou des inédits qui collent parfaitement à l'ambiance des lieux visités. Bon, je m'enflamme, mais ce jeu est QUASIMENT irréprochable, ou alors c'est la nostalgie qui m'aveugle. C'était Adèle en direct de SensCritique, à vous les studios !
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