Par Théo Arbogast
Les tubes cathodiques rêvent-ils de moutons électriques? Une chose est sûre, dans Mechanic Escape, c’est bien de liberté qu’ils rêvent. Surfant sur la vague d’un Rayman en grande forme, les développeurs parisiens de chez Slak Games ont imaginé un jeu de plateforme 2D en forme de poursuite effrénée. Aux commandes d’une télé sur pattes (une cathodique, celle avec le gros derrière), le joueur s’engage ainsi dans une course contre le destin funeste que lui réserve une dictature technologique. Une référence à l’obsolescence programmée, véritable hantise du retrogamer? Quoi qu’il en soit, certains ennemis ressemblent à s’y méprendre à des écrans LCD forts belliqueux.
Au clavier ou à la manette, les mécaniques classiques du jeu de plateforme sont là: on saute, on double saute, on wall jump dans un seul but, aller d’un point A à un point B. Pour pimenter le tout, s’invitent quelques courses-poursuites des plus nerveuses au sein de chaque niveau, obligeant aux meilleurs reflexes pour fuir ces amas, souvent informes, de technologie. Et pas question de trébucher sur les obstacles barrant la route: un seul contact avec une embûche (ou votre poursuivant), et c’est l’implosion, retour à la case départ. Une formule punitive qui ravira sans conteste les vieux de la vieille et les masochistes, adeptes du "die and retry" (ou "trial and error", pour les réfractaires aux anglicismes fabulés par les journalistes français du jeu vidéo). Le titre de Slak Games, comme bon nombre de jeu indé, incite en effet à un apprentissage quasi-systématique des niveaux, pour espérer en voir le bout; l'anticipation est clairement de mise, dans Mechanic Escape. (...)
Lire la suite sur : http://www.chronicart.com/jeux-video/mechanic-escape/