Perdre son temps avec une critique de jeu qui n'intéresse personne, épisode #2
Might and Magic était une saga assez connue dans les années 90 et parmi ses nombreux opus je n'ai joué qu'à celui-ci. Pourquoi? Pour Erathia. En effet, ces jeux de rôle se passent dans le même univers que la saga des Heroes (of Might and Magic), mais les mondes visités varient. Avec ce septième volet, je savais que je retrouverai le monde magique exploité dans Heroes 3.
De ce point de vue là, j'étais ravi. Chaque nouvelle créature découverte m'émerveillait, voir un dragon, un Troll ou de golems à la première personne se trouvait être une expérience géniale. On passait de l'autre côté de la barrière et on oubliait l'aspect jeux vidéo des Heroes pour plonger de plein pieds dans un monde connu, mais désormais si proche. De même découvrir de l'intérieur les villes que l'on bâtissait dans le jeux de stratégie était franchement sympathique.
Niveau graphisme, je trouve l'ensemble des plus correctes et un certain charme se dégage. Je n'aurai quand même pas dit non à quelque chose de plus brillant - car à force ces graphismes deviennent légèrement fades. Pour le gameplay, c'est très accessible et le joueur peut avancer à son souhait dans le monde, enchaînant les quêtes ou non selon son souhait. L'histoire principale est plus un moyen de retrouver de l'intérêt que le véritable but à mon sens.
Finalement, l'énorme reproche que j'adresse à ce jeu consiste dans les heures et les heures qu'il a bouffé de ma vie. Je ne l'ai d'ailleurs jamais fini, effaçant systématiquement ma partie avant pour me forcer à arrêter. Désormais j'essaye de me tenir loin des mondes ouverts car leur chant de sirène a trop d'effets sur moi. Mais ce "Might and Magic: for blood and honor" restera un excellent souvenir qui m'accompagne à chaque nouvelle map d'Heroes