Il fut un temps où je régnais en maître sur les terres de Caldaria, les cheveux au vent, à pourchasser les bandits et à ramener laborieusement quelques têtes de bétail à mes braves paysans.
J'étais capable de faire face à 50 hommes en armes, les têtes tombaient par paquet de 12 sous mes coups et les femmes se pâmaient devant mes exploits.
Mais tout ça, c'était avant Warband.
Aujourd'hui, je connais la terreur du champ de bataille, le goût de l'humiliation.
Le vacarme vrombissant des carreaux, javelins et flèches qui frôlent ma tête, les râles de mes compagnons d'armes, terrassés d'une ruade par un cavalier impitoyable...
Je sens encore la peur qui me saisit lorsque je prends pieds sur le rempart d'un château ennemi, piégé entre mes ennemis et mes amis entassés sur une échelle.
Et j'ai connu la mort. Très souvent.
Le héros n'existe plus, il ne reste plus que l'homme et la guerre.
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