Unique
Tout est dans le titre, autant de la critique que du jeu. Compliqué à décrire, à la manière d'un Thumper il n'y a pas réellement de jeu a son échelle permettant de le comparer, du moins pas a ma...
le 29 sept. 2018
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Désolé d'aller contre la majorité mais le jeu n'a pas DU TOUT pris sur moi.
Que le jeu se voit minimaliste, qu'il y ai un parti pris, pourquoi pas, l'ambiance et la contemplation sont les maître mot de ce genre de jeu... sauf que !
Sauf que je m'y suis ennuyé, car rien n'a pu me stimulé dans quoi que ce soit, la musique est discrète et oppressante (pour se donner un air mystérieux hein faut bien !), des longues notes molles et sinueuse (génial...). Niveau décors... bah des cubes, aucune texture, pas de couleur, en soit rien justement qui puisse éveillé un sentiment contemplatif en moi. Pas de méchant, pas de scénario ou de mise en contexte, pas de gameplay (si ce n'est la course et la respiration à gérer).
En fait le titre est un walking simulator sans aucune fioriture, là où un Stanley Parabel pouvait vous faire rire et vous surprendre même si il n'y avais rien d'autre à faire que marche, ici le refus de l'équipe de développement de vous donner une simple mise en contexte me braque complétement.
Là où je veux en venir, c'est que je n'a rien contre le minimalisme ou les ambiances pesante à base de "waow c'est tellement abstrait de sens", au contraire j'aime à ce qu'un jeu vidéo me surprenne et me fasse ressentir des choses, le hic, c'est qu'a force de tout simplifier et de retirer volontairement tout aspect de stimuli pour le joueur... bah on se fait chier puisque le repas qu'on nous sers n'a ni couvert, ni assiette, ni goût, ni couleur, ni odeur.
Des décors droits, cubique, gris et dépouillé ? Portal l'a fait, MAIS avec un bon gameplay et un semblant de scénario, qu'on ai pas juste l'impression d'aller de salle en salle pour voir le générique.
Une musique minime et une ambiance lourde, le tout sans couleur ? Limbo, là aussi avec un gameplay très simple mais avec des mécanique bien pensé autour des jeux d'ombres, et beaucoup de symbolique pour comprendre soit même le scénario.
Ce que je critique n'est pas le parti pris, mais l'absence de parti pris, l'absence de tout ce qui fais sa substance à une oeuvre vidéoludique. Quitte à jouer la carte du contemplatif, un semblant d'histoire est un minimum syndical.
Au moins le jeu n'a pas du coûté bien cher à développer)
Créée
le 5 août 2018
Critique lue 287 fois
3 j'aime
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