Alors que la concurrence est actuellement dans les pâquerettes, 2K continue à mettre la barre très haute sur ses nouveaux volets de basket américain. Après un NBA 2K15 qui a amélioré réellement le gameplay, le volet 2016 se concentre plus sur les contours du terrain. Un bon choix.
Il est clair que NBA 2K cherche à garder sa couronne obtenue la saison dernière. En misant sur Spike Lee pour une nouvelle version du mode Carrière plus narrative, c'est même un sacré pari sachant que le réalisateur n'est pas le plus grand scénariste...
L'Erreur Spike Lee
Si d'un côté, la belle nouveauté de jouer son personnage en Lycée puis en Université (pour peu de matchs), l'histoire concoctée par Spike Lee est au final assez banale. On incarne un personnage au sein d'une famille afro-américaine de Harlem avec les clichés habituel de la famille américaine typique donnés dans les films et séries, on se retrouve avec eux malgré tout qu'on soit caucasien, black ou asiatique. Le mode est ici très contraignant avec notre année de rookie supprimée (adieu le trophée du meilleur rookie de l'année que je convoite tant). Heureusement après la première année NBA terminée, l'histoire de Spike Lee se termine et on se lance enfin dans le vrai mode avec ses connexions, son portable, et la vie du basketteur NBA. Le passage de Spike Lee est la seule erreur de ce NBA 2K16.
Gameplay de toute beauté
Alors que celui de 2015 était déjà excellent, 2K a quand même rajouter quelques finitions pour se rapprocher du "Small Ball" actuellement joué en NBA. En étant plus précis, le gameplay devient plus long à prendre en main mais il reste d'une jouissance inouïe. Chaque dribble doit être soupesé et réfléchi pour ne pas perdre la balle, chaque tir doit être précis pour rentrer régulièrement dans le panier, le jeu se construit mieux. Il faut avoir un peu de patience pour réussir à gagner ses matchs.
Au niveau des contours du matchs, la mise en scène a encore monté d'un cran avec des émissions d'avant et d'après matchs avec Shaquille O'Neal en présentateur. Les replays sont bien placés, moins intrusif. Puis le parquet et le match donnent l'impression de regarder le match devant sa télévision tellement c'est fidèle.
Notre pro sert aussi dans un autre mode déjà présent l'année dernière, "MyPark", où avec des amis nous affrontons d'autres pros sur du street. La monnaie de NBA 2K, le VC est d'une importance capitale pour monter son personnage et être de taille contre vos divers rivaux.
Le VC est aussi très utile dans le mode "Mon équipe", même modèle que le Ultimate Team de FIFA, on achète des cartes pour constituer une équipe. Ce mode est désormais devenu une valeur sûre de NBA 2K mais il manque légèrement de panache par ses modes intérieurs. FIFA fait mieux encore dans ce domaine.
On finira sur le mode MG, dans lequel vous êtes le Manager Général d'une équipe NBA. Si les décisions n'ont pas changé depuis le dernier volet, il y a quand même une option sympathique, la délocalisation de votre ville. Un sujet intéressant pour en apprendre plus sur les mécanismes de la NBA. Après, ce mode est surtout là pour jouer avec votre équipe favorite et la faire évoluer comme vous le souhaitez. Toujours un plaisir que le mode MG.
CONCLUSION
NBA 2K16 confirme sa couronne en apportant des nouveautés simples et efficaces dans son gameplay, sa mise en scène et sa carrière. Même si le passage de Spike Lee est un certain échec, et que quelques modes méritent encore quelques améliorations, on reste manette en main avec ce superbe volet. Le jeu à avoir pour tout fan de basket et de simulations sportives.