Cette semaine parmi les achats PS3 pour le full set (prétexte hypothétique pour acquérir des jeux sur une console en fin de vie) j’ai entre autre chose pris NBA Street Homecourt. Dix ans après sa sortie je l’ai mis dans la console et immédiatement j’ai pris mon pied.
Le jeu d’EA n’invente rien. La première pensée que j’ai eue en jouant à ce jeu a été pour NBA Jam le jeu mythique de 2 Vs 2 qui faisait fureur en arcade dans les années 90 avant d’arriver sur les consoles de l’époque. J’adorais ce jeu délirant, ultra fun et immédiatement jubilatoire. Et depuis cette époque je n’avais jamais retrouvé un jeu dans cet esprit là. Mais je ne peux blâmer personne à part moi car j’étais totalement passé à côté de la série NBA Street (un peu comme je suis passé à coté de l’ère PS2). J’ai eu quelques moments sur FIFA Street et j’en ai un petit peu retrouvé l’esprit dans ce NBA Street Homecourt à un détail prêts : le basket possède une culture underground bien plus développée et implantée dans nos esprits que le football. Du coup NBA Street Homecourt aussi exagéré soit-il donne l’impression d’être honnête. Le jeu enrobe les parties d’introduction mettant en scène et en perspective cette street credibility que les basketteurs vont se forger sur les playground.
Avec du 3 vs 3 sur un terrain complet (comprendre avec deux paniers et pas un seul comme dans le mode playground des NBA 2k qui se joue sur un demi terrain) le jeu se prend en main très rapidement. Il est peut-être vieux de dix ans, mais les commandes sont intuitives et en attaque le jeu est ultra fluide. La défense est parfois un peu plus approximative, mais qu’importe, rien que le fait de pouvoir sauter à des hauteurs folles pour contrer à des hauteurs de dingue est une chose purement jubilatoire. On enchaîne les tircks et les dribbles comme un Harlem Globetrotters et on claque des dunks monumentaux et ultra spectaculaire. J’ai lancé le jeu juste par curiosité et deux ou trois heures plus tard j’avais du mal à poser la manette. Pour un jeu aussi ancien dans le line up de la console, il possède le BLES 00038 je le trouve encore très beaux. J’ai remarqué qu’assez souvent les jeux qui propose une direction artistique très typée vieillissent mieux que les jeux qui visent seulement à être dans les canons de leurs époques. Ici nous sommes devant des graphismes détaillés mais qui la plus part du temps sont présentés comme au travers des pires filtres Instagram ; pastel, doucereux, brillant, suave, couleurs chaudes, bref ça veut en mettre plein les yeux.
Dix ans après sa sortie le jeu fait encore très bien son taf, il délivre du fun à tour de bras. Et comme toujours avec les jeux de sports issus d’époques anciennes, c’est un plaisir de retrouver des joueurs qui depuis sont sortis des lumières médiatiques par leur retraite et ainsi de pouvoir faire un peu d’archéologie sportive, rappelez vous, il y avait une équipe à Seattle ;).
Voilà, je crois que je vais arrêter là cette critique expresse d’un jeu dont je n’attendais rien et que j’ai adoré.