Critique de NHLPA Hockey 93 par medk
C'est le tout premier jeu vidéo à m'avoir fait vraiment kiffer.
Par
le 14 août 2010
Avec NHL93, EA sports nous a gratifié, à mon sens, d'un des meilleurs jeux de sport américain de l'histoire des consoles 16 bits. Et oui ... John Madden, c'est marrant un peu, mais ça ne vaudra jamais une bonne partie de NHL. Quant au basket avant la série des NBA2K sur Dreamcast, je crois qu'il faut mieux oublier...
Ce jeu présentait différents modes permettant une approche très gradée, allant de l'arcade pure et dure (même line-up durant toute la partie, sans faute, sans hors-jeux) à la simulation (fatigue des joueurs, fautes hors-jeu et changement de lignes en temps réel).
La prise en main était très simple et intuitive et permettait de s'éclater tout seul comme un grand ou contre un pote très rapidement.
L'intérêt du jeu ne résidait pas tellement dans la réalisation de prouesses offensives (la technique pour marquer presque à tout les coup était assez simple : fixer le goal dans un coin et le rendre à contre-pieds) mais dans la maitrise des techniques défensives (piège en off-side, body check et tripping dans les règles). Les scores pouvaient être fleuve mais la différence entre excellents joueurs se faisait essentiellement sur la défense, honorant la fameuse doctrine chère à Charley Rosen: « Defense wins Championships » (LeBron, mon petit, prends en de la graine).
L'ambiance sonore de NHL était tout à fait remarquable entre les « superbes » digitalisations de cris de foule digne du cri d'une musaraigne sodomite, la sirène du but, et le vieil orgue moisi un brin vintage.
EA sports avait également implémenté tout un tas de « bonus features »: combats en temps réel, blessures (du sang, morbleu, du sang) et possibilité de briser un peu de plexi (Brett Hull, tu es mon dieu) qui apportaient une touche de charme et de fun non négligeable à l'ensemble.
Enfin, et cela a toujours été le point fort d'EA, la licence était un plus évident. Alors que les loosers se rabattaient inexorablement sur Mario Lemieux et ses tristes Penguins, les hommes -les vrais- lui préféraient ce bon vieux briscard de Marc Messier et ses New York Ranger (merci Gartner) ou encore ce salopard de Jeremy Roenick de Chicago.
Que d'heures passées manettes en main à mettre des roustes à tous les manants qui osaient me défier... Vous n'avez eu ce que vous méritiez.
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