NierR : Automata est de ces jeux que je suis pressé de terminer une fois au cœur de l'aventure. Je consulte sans cesse le Walkthrough sur Youtube pour voir où j'en suis dans l'aventure, ce qui, en général, n'est pas bon signe... ça veut dire que je m'ennuie légèrement. Cependant, ce sentiment de respect pour une oeuvre très bien reçus par la critique me pousse à m'interroger sur mon appréhension du titre. Je décide donc, de rester jusqu'à la fin ... jusqu'aux fins devrais-je dire.
Je dois au moins reconnaître que ce jeu ne m'a pas laissé de marbre, de par son ambiance sonore incroyable (la voix cristalline de Emi Evans est un régal pour mes oreilles), de par sa mise en scène japanimationement stylisée, de par ses thématiques à intéressantes et complexes... Enfin bref, il y a un fond dont je me suis délecté... quand à la forme, c'est là où le bât blesse.
Je ne suis pas contre le principe de recommencer un jeu si tant est que le renouvellement me propose une approche différente. C'est certes le cas ici, cependant, j'ai trouvé les deux premiers runs assez insipides et trop prétextes au troisième, seulement, c'est long de devoir jouer une double introduction de 15 heures ! Surtout si le ces heures sont servies par un gameplay, mélange de Shmup léger et de BeatThemAll ... léger aussi : la plupart des monstres ne sont que des sacs à PV qui se contentent de mettre des patates de forains et les Boss, malgré leur mise en scène souvent exceptionnelle, manquent de pattern ! On est loin du plaisir de combattre dans un Bayonetta par exemple, les combats deviennent vite lassants.
Je mets également une grosse réserve sur les quêtes secondaires FEDEX que j'ai trouvé insipides au point de lâcher simplement l'affaire, moi qui suis pourtant un completiste maladif...
Conclusion : C'est relativement beau à voir et à écouter, mais la lassitude s'installe assez vite et on est pressé d'en finir.
Recommandation pour supporter le voyage : Faites le jeu en ligne droite et contentez vous des 5 fins principales.