Tel un Castlevania, Odallus The Dark Call sent bon le old-school de l'époque de la NES, autant dans ses mécaniques, dans sa forme que dans sa difficulté.
Niveau graphismes, on est donc dans le pur 8-bits tout ce qui a de plus classique, même si le jeu se pare quand même d'une forte identité visuelle. Vous évoluerez dans un monde très héroic-fantaisy, et souvent assez glauque, en particulier vis-à-vis du design de certains ennemis. Les animations sont simples mais claires, tout comme les hit-box, ce qui va de pair avec un gameplay assez solide. Autre aspect assez bien foutu, toute l'interface est visible à l'écran (points de vie, armes, reliques obtenues...), ce qui, en plus de donner un cachet arcade au jeu, s'avère très pratique.
Niveau gameplay donc, le jeu se veut action-RPG, avec une touche pour l'épée, et une pour le saut, rien de plus simple. Il y a néanmoins un petit côté Metroid, puisque vous avez la possibilité de rejouer les niveaux pour y découvrir divers secrets (améliorations de santé...) et surtout d'autres niveaux cachés. Vous pourrez ainsi obtenir de nouvelles capacités pour progresser ou bien de nouveaux équipements pour vous faciliter la tâche. Car oui, Odallus The Dark Call reprend aussi la difficulté de l'époque, le début du jeu notamment est assez costaud, car vous avez très peu de vie et les ennemis font mal. Par contre, comme d'habitude arriver à finir le jeu procure une très grande satisfaction.
Le seul point noir selon moi, outre la difficulté pouvant être un peu rebutante, est le scénario très cryptique dans lequel on a un peu de mal à se plonger. Les musiques non plus ne sont pas inoubliables.
Bref, Odallus The Dark Call est une franche réussite, qui ravira les amateurs du genre en manque de challenge.