Phantasy Star Online par Memento
Difficile de penser à la Dreamcast sans évoquer Phantasy Star Online. PSO, de son petit nom, résume presque à lui seul l'ambition que Sega prêtait alors sa console : simple, addictif, et surtout : jouable en ligne. Pourvu d'un modem bas débit, la console nous invitait ainsi à tenter l'aventure en ligne, au risque de s'y retrouver piégé pendant des heures.
Au moment de sa sortie PSO n'aurait pu être qu'un titre comme un autre s'il n'avait pas posé les bases du MMO tel qu'on le connait aujourd'hui. Riche d'une esthétique minimaliste/steampunk et d'environnements qui se généraient aléatoirement, le soft empruntait aux Dungeon RPG sa propension au peu de discussion et aux combats, les passages en ville se limitant au strict minimum : vente et achats. De la même manière, le scénario servait ici de prétexte à aller bastonner du gros moche dans des stages de plus en plus profonds (on y retrouve toutefois certaines références), au rythme de musiques enivrantes qui ont largement participé à imprégner les mémoires.