Plus noir qu'une nuit sans lune, plus brûlant et amer que l'Enfer, ça c'est du café !
Objection... ceux qui connaissent bien la trilogie Phoenix Wright doivent sûrement être tous débout, le doigt pointé, prêt à en découdre, à l'écoute de ce mot. Car oui, Phoenix Wright est une trilogie que certain qualifieront de simulation d'avocat, ce qui est quand même un mensonge. La vocation du jeu n'est sûrement pas de retranscrire ce que vivent au jour le jour les avocats (sinon on s'ennuierait mais alors très rapidement).
Phoenix Wright est avant tout une fiction qui se déroule dans un univers où la justice est simplifiée et manichéenne et où vont s'enchaîner, au fil des trois cartouches, moult procès avec nombres de rebondissements et défilement de personnage tous aussi charismatique les uns que les autres.
On se prend très très vite au jeu des interrogatoires et on prend un malin plaisir à faire éclater la vérité en pleine cour.
On enchaînera les rires (Tektiv étant sûrement l'un de mes personnages préférés à ce niveau), l'émotion et la joie de clore une affaire.
Phoenix Wright nous entraîne de surprise en surprise grâce à des intrigues hyper bien ficelées, un gameplay simple et intuitif et des musiques Ô combien entraînantes, joyeuses, tristes, excitantes et tous ça rien que sur une petite cartouche DS, chapeau bas.
Est-ce que la trilogie est alors parfaite ? Niveau jeu vidéo pur, elle a des défauts certes mais il suffit de se laisser entraîner par les personnages, les différentes intrigues (qui au final sont plus ou moins reliées), être transporté, parfois, par la musique et aussi tout simplement de succomber à l'adrénaline d'un bon procès.
Au final, point d'objection à formuler pour l'accusation, Phoenix Wright reste une excellente aventure à vivre. Préparez vos preuves et soyez attentif, voici les clefs de la réussite.