Planescape: Torment par Gasp
Dérangeant, mais surtout dérangé, Planescape Torment détonne dans le registre des adaptations des licences Dongeon & Dragon. Nous plongeant dans l'univers d'une richesse exceptionnelle de l'univers éponyme de Planescape, univers qui fais le lien entre, bagatelle, tous les plans du multivers du célèbre jeu de rôle.
D'une profondeur inégalée, ou si peu, dans son intrigue, ce jeu nous entraine dans une quête complexe et riche en rebondissements, à la recherche de l'identité et de l'immortalité de Sans Nom, le personnage principal.
Faisant passer le combat au second plan (bien qu'il reste important, et demande à être très planifié), il offre au joueur des dialogues aboutis et matures, des protagonistes hauts en couleur et une intrigue tortueuse et obscure comme on en voit que trop rarement.
Sur le plan technique, le jeu nous offre une 3d isométrique certes datée, mais passant très bien l'épreuve du temps, des décors somptueux et une modélisation des personnages très originale dans leurs formes. Le système de jeu en lui-même est une version modifiée de D&D 2.0, souffrant parfois d'une certaine rigidité et d'un manque de liberté dans la spécialisation des personnages et dans la gestion des combats, mais ne diminuant en rien le plaisir du jeu.
Planescape Torment fait ainsi partie de ces jeux qui auront marqué les esprits, et qui resteront encore et toujours culte malgré les années. Des comme il est rare d'en voir aujourd'hui.