Un petit jeu sur navigateur dans la lignée des Cookie Clicker et compagnie. Le principal intérêt de Pokéclicker est son enrobage Pokémon, qui pour le coup est vraiment bien fichu : sprites des jeux, mêmes environnements, mêmes items et bien sûr Pokédex ultra complet à remplir.
C'est un idle game, donc in fine plutôt un jeu de patience. La mécanique principale consiste à battre (ou capturer) des Pokémon sauvage pour gagner de l'expérience et faire monter de niveau ses propres Pokémon. Ce faisant, notre équipe gagne en puissance d'attaque, devenant plus efficace pour battre les dresseurs et les champions de la Ligue. On peut bien entendu capturer des Pokémon, soit sur la route soit dans des donjons spéciaux. Il y a quelques quêtes de l'histoire (pas grand chose) et tout un tas de quêtes journalières aléatoires (nécessaires pour débloquer certains objets).
Bien sûr, tout ceci est très fastidieux, d'autant plus en mode normal : il faut capturer tous les Pokémon d'une région pour pouvoir avancer à la suivante, ce qui produit un grind incessant. Ce ne serait pas grave si Pokéclicker était un idle game classique où la patience suffit. En pratique, il y a beaucoup de choses à micro-manager : une ferme (pour récolter des baies), la nurserie (pour augmenter la puissance de ses Pokémon), une mine (pour dénicher des objets spéciaux), les donjons… En pratique, il faut souvent intervenir pour cliquer à gauche et à droite.
Pokéclicker est un jeu sympathique et mignon qui occupe quelques heures de désœuvrement pendant une réunion. Mais il faut accepter de devoir y passer quelques minutes plusieurs fois par jour pour avancer. Si on aime les jeux qui tournent en tâche de fond et monopolisent moins l'attention, la concurrence fait mieux.