BAHAHAHAHAHAHA

Désolé je ne peux pas penser à ca sans exploser de rire directement.

Vraiment.

Un truc qui se prend méga au sérieux alors que dans les faits ca ne l'est absolument pas.

Il va falloir faire tournoyer ton stylet pour sauver le monde, tu vas capturer des pokémons controlant la réalité de la pointe de ton stylet, tu vas les fouetter pour les dresser ainsi que les vilains qui veulent s'en emparer !

BAHAHAHAHAHAHA

Mais à quel moment y'a pas un mec qui s'est dit que c'était pas une mauvaise idée ?

Mention spéciale au moment ou toute une partie du scénario se base sur le fait qu'un mec a vu trouble au point de dédoubler une personne en deux autres et s'est donc trompé deux fois en une d'ennemis à abattre.

Non franchement je sais pas quoi dire, entre :

- l'histoire qui fait des va et vient dans tous les recoins d'un petit monde comme cache misère, toujours avec des prétextes se basant sur des malentendus, des quiproquos et des coups d'impulsivité de gens à la tête vide.

- les pokémons contrôlant les lois de la nature elle-même qui se balade au calme dans la région sans que personne se pose de question par rapport à leur influence sur leur monde. Le jeu t'incite à les capturer genre c'est facile et même à les mettre à coté de toi comme petit animal de compagnie manipulant le tissu de la conscience des gens.

En fait je pense que les pokémons légendaires ont pris le contrôle de ces lieux depuis bien longtemps et que tout le monde est en train de dormir et qu'ils nous font croire des trucs dans nos rêves pour bien se foutre de notre gueule.

C'est la seule explication d'un univers aussi stupide, qui s'amuse à nous faire tourner de toute les manières partout, et nous on est consentant car on va pouvoir avoir des trucs rares pour nous, en soi, sans que ca ait un quelconque intérêt, car la seule chose qu'on pourra faire avec c'est les afficher.

Est-ce que ca serait pas le principe du l'accumulation en soi de toutes les manières possible pour ensuite se montrer sur son tas d'or ?

Réussir à exciter des gens pendant des dizaines d'heures par l'unique fait de leur donner envie d'attraper quelque chose en soi.

C'est pas l'image de l'ane et de la carotte ?

Mais quand sommes nous assez devenus des animaux pour accepter des trucs aussi imbéciles ?

Notre illusion de ce jeu, et donc nos illusions de manière générale ne sont-elles pas des carottes ?

Dans ce cas-ci, c'est par notre volonté de nous amuser malgré les gigantesques limites du jeu que l'on a jeté notre conscience.

La carotte pousse donc par notre propre volonté pour cacher la réalité, car on comprend bien que l'on sera jamais capable de la regarder en face car impossible de se satisfaire, seul, par nous-mêmes, alors on se créé une carotte pour espérer un idéal, car tout disparait et ne reste que le doux espoir d'arriver à la carotte, ou, plutôt, véritablement, que la carotte ne pourrisse jamais pour ne jamais nous laisser voir que le monde des hommes est majoritairement constitué de vide désespérant impossible à remplir, du moins quand on est déconnecté des images de l'univers, aliéné par celles prédéfinies limitantes des sociétés servant seulement leur fonctionnement, donc celui d'aucun homme.

La vraie question est, quand les hommes ont-ils décidés de devenir servants de système en soi, de soutenir des êtres invisibles, imaginés, pour oublier leur propre fonctionnement.

Que des gens ont établis comme "rêve" de devenir un "maitre", soit aussi prisonnier d'un système que l'esclave.

Quand est-ce que les hommes ont décidés d'abandonner la liberté des mondes au profit de la certitude octroyé par la machinisation de leur vie ?

De vendre leur présent pour qu'il n'y ait plus de monde futur, et d'être ainsi obligé de vivre continuellement dans des imaginations se muant en souvenirs fabriqués de toutes pièces par différents camps mais dont chaque habitant est très client en gobant les produits et les malaxant chaque jour à leur sauce pour se l'approprier comme si c'était leur propre ressenti de la vie.

D'une éternelle nostalgie de faux souvenirs se renouvelant pourtant tout le temps.