Raging Gears Advance
Raging Gears Advance

Jeu de Orbital Media, Zoo Digital et Sniper (2004Game Boy Advance)

Racing Gears Advance est un jeu très sympathique. Une fois dépassée l'impression de bouillie de pixels que donnent les voitures le plaisir de la conduite prend le dessus. Les sensations de conduite sont bonnes, le jeu est très arcade, on lâche rarement l'accélérateur hormis pour prendre quelques virages serrés, on dérape à tout va. Au début on dirait que l'on conduit une savonnette, puis au fur et à mesure que l'on gagne de l'argent en championnat on peut améliorer son moteur, son turbo, sa protection, et s'équiper de pneus pour tous les temps et toutes les surfaces. Ces upgrades se ressentent beaucoup sur la conduite qui devient nettement plus agréable : la voiture colle mieux à la route, on va plus vite... Ce système d'évolution est assez simple (on se contente de choper les meilleures améliorations sans avoir à régler quoi que ce soit) mais rend le jeu grisant, car on se sent monter en puissance. En plus on peut garder le pilote que l'on a utilisé au début pour tous les championnats donc les gains gagnés se cumulent. Très pratique.

Par contre, je trouve le comportement des adversaires pas toujours bien géré. Soit on se retrouve dans les derniers et il est alors impossible de remonter sur le premier qui est très loin devant, soit, dès qu'on s'est équipé d'un moteur plus puissant, on se ballade peinard devant tout le monde, sans être soucié. Même en conduisant à la perfection (alors que les adversaires conduisent en général comme des quiches) il est presque impossible de rattraper le premier si on n'est pas d'entrée dans le peloton de tête. Il faut attendre le dernier championnat pour avoir des parties plus serrées. Etant donné, qu'arrivé à ce stade on a acquis normalement tous les upgrades, on ne peut plus compter que sur nos talents de pilote et, par-dessus tout, sur les armes. J'avoue ne pas m'être servi des armes avant le dernier championnat, vu que les améliorations suffisent à tirer son épingle du jeu. Ce qui n'est pas le cas dans l'ultime championnat qui se révèle impossible sans l'utilisation bien sentie des armes. Dès le début il faut se mettre dans le peloton de tête et envoyer de la fumée aux adversaires de derrière pour se dégager la route, ou alors bombarder ceux de devant à coup de missiles. En général les départs sont de véritables boucheries avec des armes qui volent dans tous les sens. Après ça se décante mais les ennemis continuent à être chiants, notamment ceux qui te neutralisent au moindre contact, ceux qui te lâchent des mines, des nappes d'huile... Cela devient vite pénible si on taille pas sa route au plus vite, peinard, loin des autres.

Outre les armes, il faut savoir utiliser les raccourcis à bon escient, certains se révèlent essentiels si on veut espérer la victoire (on peut s'entraîner pour reconnaître les circuits et les raccourcis). Les circuits sont bien foutus, variés, avec de jolis décors, remplis de virages à prendre en dérapant et de quelques pièges/obstacles ici et là, sur de la neige, du bitume, de la poussière, sous la pluie, dans le désert, en campagne, dans un port, en ville, en montagne... 25 circuits et, malgré quelques décors qui reviennent, tous aussi différents les uns que les autres. La vue de dessus ne pose pas de problèmes (à part quand une mine ou une nappe d'huile se cache dans une partie non visible), l'action se suit parfaitement. Par contre, les derniers circuits sont visuellement trop riches, du coup ils font un peu fouillis, et parfois difficiles à lire même si on finit par s'habituer. En bref, les courses sont très speed, il n'y pas de temps morts, le jeu est amusant bien que frustrant par moment (dans le dernier championnat, une seule erreur et on est mal barré pour finir dans les premières places). En tout cas sur GBA, c'est franchement pas mal.
benton
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Game Boy Advance, Jeux finis, Les meilleurs jeux de la Game Boy Advance et Les meilleurs jeux vidéo de 2004

Créée

le 26 mars 2011

Critique lue 176 fois

benton

Écrit par

Critique lue 176 fois

Du même critique

Beach House
benton
9

Critique de Beach House par benton

Je ne sais par quel miracle la musique de Beach House arrive à créer une nostalgie de rêveries insondables. Les mots ne sont pas assez forts pour évoquer le pouvoir étrange des chansons de ce groupe...

le 8 juin 2012

23 j'aime

5

Goodbye and Hello
benton
8

Critique de Goodbye and Hello par benton

Tim Buckley est presque aussi connu, si ce n’est plus, pour être le père de Jeff Buckley que pour sa musique, et c’est finalement un bien triste constat. Car il suffit d’écouter les albums de Tim...

le 1 juin 2013

17 j'aime

1

The Thin Red Line (OST)
benton
10

Critique de The Thin Red Line (OST) par benton

Thin Red Line, alias La Ligne Rouge, sans doute un des plus « beau » film de guerre qui existe, un des plus émouvant et poétique. La scène qui m’a le plus marqué, outre les sublimes plans au milieu...

le 1 juin 2013

17 j'aime