Rayman premier du nom était un chef d’œuvre de la plate-forme à la difficulté ahurissante, mais foutrement addictif. Après trois ressorties avec Rayman Gold, Rayman Forever et Rayman Collector (que j’ai, mais pas de PC assez puissant pour y rejouer), il était enfin temps pour Rayman d’avoir une suite digne de ce nom.
Le truc, c’est que tout a changé avec cet épisode. Passage à la 3D, nouveaux personnages qui remplacent d’anciens, univers changé. Bref, rien ne ressemble au Rayman de mon enfance, à part le fait que notre héros n’a ni bras ni jambe !
Est-ce une mauvaise chose ? Non, vraiment pas. Certes, je suis triste de ne pas retrouver l’univers coloré que dans le premier volet, mais ce nouveau monde colle sans doute mieux au personnage. En tout cas, il semble nettement plus intégré à celui-ci. Il se trouve pas mal d’amis (Globox, Clark, Murphy, Ly), mais aussi de nouveaux ennemis en la personne de Razorbead, robot pirate à la conquête de l’univers.
Mais malgré ce changement radical d’univers, on conserve le même esprit. Il faut encore une fois partir à la recherche de cages. Aussi, on retrouve de nombreuses références comme les piranhas, les moskitos, les ronds volants pour s’agripper, etc… même s’ils font partie du décors, ça fait quand même plaisir.
L’aventure est plaisante et à quelques passages vraiment agréables. Notamment avec les obus à chevaucher. Cependant, le jeu reste assez linéaire et à part quelques idées de gameplay, il est loin d’être aussi innovant que l’a été son prédécesseur. Alors que le premier réinventait totalement le jeu de plate-forme, cette suite ce range parmi les sous SuperMario. Et c’est bien dommage car je trouve que Rayman est une franchise avec des caractéristiques vraiment originales. Rien que le fait de pouvoir planer ou balancer ses poings le rend différent. Mais cet opus ne le met pas assez en avant au point de devenir terriblement classique.
Rayman 2 a beau être un bon jeu, il demeure inférieur au reste de la franchise pour sa non prise de risque et le fait qu’il n’a rien de plus qu’un autre jeu de 3D plate-forme de cette époque.