Le truc qui marque imméditament quand on joue à cette suite, c'est bien évidemment le passage à la 3D. Pour la petite histoire, le jeu à commencé à être développé en 2D, avec l'excellente idée d'un systeme de téléportation permettant de jouer sur plusieurs plans (idée en partie reprise dans Origins). Mais l'essor de la 3D poussa à l'abandon du projet en cours pour un jeu correspondant plus à la mode d'époque. Et c'est là que les vrais problèmes débarquent.
Tout d'abord, le tout 3D sur un jeu de 1999, c'est pas la joie. Et encore, avec la version PC, on bénéficie de textures plus lisses et meilleures qualités que sur consoles, mais ça reste pas joyeux. Pareils pour les personnages et les ennemis, aux formes assez grossières.
Second problème, et de taille, le passage à la 3D implique les problèmes de caméras inhérents à celle-ci. D'une part, on alterne passages caméras libres avec contrôle de celle-ci et passages caméras imposés, qui sont tout sauf agréables quand vous êtes dans une phase de poursuites avec plate-formes et tout le toutim. La caméra libre dans un jeu en 3D, c'est le bien, sauf quand elle se bloque contre un putain de mur (parfois invisible, haha), sauf quand elle s'affole dans tout les sens sans prévenir, sauf quand elle vient se placer juste derrière tout un tas d'éléments du décor qui vous pourrissent la vue. Cela fait beaucoup de sauf, qui se répètent encore et encore jusqu'au ras-le-bol de voir son expérience de jeu malmené.
Ces problèmes de caméras amènent une difficulté innatendue dans le jeu sur certains passages où l'on meurt comme un con, alors que ce n'était pas forcément bien dur. Parce qu'en fait le jeu reste relativement facile. La faute d'une part à des ennemis dont l'IA se limite à sa plus simple expression (tirer et parfois se protéger). La faute d'autre part à des niveaux vite pliés, dont le level design n'exploite que peu les possibilités offerte pas des plate-formes 3D. Hormis quelques zones isolées, rien de bien difficile.
Quoi d'autre?
Le jeu est vité terminé, même en cherchant la complétion totale. L'histoire est scénarisé, avec dialogues doublés, mais vu que ça pue un peu, ça change pas grand chose à la donne. Quelques thèmes composent la bande-son et sont réutilisés tout le long du jeu jusqu'à plus soif. Et puis c'est tout. Et ça fait mal après un premier opus aussi excellentissime.