Suite du hit cyberpunk 2064, Neurodiver vous embarque cette fois dans une enquête à base de souvenirs modifiés. Ce novel game qui frise avec le genre point & click à l'univers si attachant a-t-il ce qu'il faut pour compléter les souvenirs mémorables de son aîné ? Malheureusement : non.
La structure générale de Neurodiver rappelle étrangement celle d’un projet sorti d’une game jam : des idées intéressantes mais un peu rudimentaires. Le jeu se base sur un cycle quotidien bien défini : chaque matin, vous vous réveillez, remplissez vos objectifs de discussions, puis rentrez chez vous pour vous effondrer de fatigue.
L’histoire se déroule sur quelques jours, avec une boucle de gameplay qui semble inébranlable : chaque matin, vous devez sortir sur votre balcon, admirer encore une fois la vue, ce qui déclenche automatiquement la "sonnette" de votre porte d’entrée. Votre compagnon vous attend, et la journée commence. Même scénario le soir, où vous revivez votre journée face à un soleil couchant au-dessus de Neo San-Francisco. Si cette mécanique peut passer pour un jour ou deux, le fait d’en faire un passage obligé frôle le ridicule. Le système du jeu est exposé en pleine lumière, sans laisser la moindre place à la surprise ou à l’originalité, s’apparentant à une parodie involontaire et monotone de Un jour sans fin.
Tout s’enchaîne de façon prévisible, comme si vous tourniez les pages d’un livre qui avance inlassablement dans la même direction. Mais enfin, sommes-nous dans un jeu vidéo ou non ? Parce que, franchement, on dirait bien que non...
Test complet publié sur Gamatomic