Red Dead Redemption: Undead Nightmare par Jonathan_Suissa
L'extension au récent chef-d'oeuvre Red Dead Redemption est dotée de ce qu'on appelle un « scénario prétexte » : le Far West subit une invasion de zombies d'origine inconnue.
Mis à part les dialogues toujours excellents, aux références idéologiques « sans âge », comme le mythe de l'étranger enragé ou celui, toujours propagé, d'un « complot juif franc-maçon », on constatera la disparition de l'esthétique appliquée au continent américain en 1911 dans RDR, pleine d'amertume (ultra violence, individualisme, poésie sauvage de la nature...), au profit d'une terre vidée de sa sève par la pandémie, plus adaptée au tir au pigeon (les zombies ne se tuent que d'une balle/objet lourd dans la tête).
Il est utile de rappeler que le sens de l'expérience d'un jeu (ou d'un film) ne correspond pas plus aux actions qui s'y jouent (ici « tuer ») qu'à l'histoire vécue par ses personnages. Tuer les ennemis, sans être tué, vite, avec style... et perfectionner ses compétences : la maîtrise est l'objet fondamental d'un jeu d'action. Visée, course, prévision des mouvements des belligérants, gestion de l'équipement en sont les fondamentaux... tout comme dans certains sports, notamment les sports collectifs.