Remember Me par Kaisermeister
Remember Me développé par DONTNOD, tout jeune studio né à Paris, dont c’est le premier jeu devait initialement sortir en exclusivité sur PS3 car il été produit par Sony. Malheureusement pour le studio parisien, Sony les laisse tomber mais la production finit par être reprise par Capcom. Il sortira donc sur Xbox360, PS3 et PC sous la houlette du studio Japonais qui depuis quelques temps investis beaucoup dans des développeurs occidentaux.
La presse vidéo ludique a été très mitigée concernant ce jeu que ce soit sur PS3, X360 et PC. Pourtant en surfant un peu sur le net, les joueurs ont plutôt bien apprécié le jeu mais quand est-il de mon avis ? Eh bien, je vous laisse le découvrir.
Ma curiosité a été plus forte et j’ai fini par précommandé le jeu sur PS3 quelques jours à peine avant sa sortie. L’insérant dans ma console, je me suis dit let’s go to Neo-Paris, MOTHER FUCKER !
Et oui, le jeu se déroule à Neo-Paris, la capitale de la France en 2084. On retrouvera les incroyables quartiers de Paris tel que la Bastille, Saint Michel et la Nation...
Le jeu débute sur une publicité pour Memorize et son Sensen, un dispositif qui permet de stocker sa mémoire pour ne jamais oublier ses souvenirs ou bien pouvoir les effacer, les partager à d’autres, les revendre… Et bien d’autres choses fortement folklorique.
Après cette publicité pour rejoindre le big brother du souvenir, On retrouve Nilin, l’héroïne de ce jeu qui est emprisonné à la Bastille (De retour après 300 ans de break) pour on ne sait qu’elle raison. On vient de lui effacer la mémoire car c’est la règle des prisons maintenant pour te laisser dans un désespoir total durant ton incarcération. L’effaceur de mémoire, une espèce de gus en blouse blanche, constate que l’effacement totale de la mémoire de Nilin a foiré décide de l’envoyer au « raclage » de mémoire. Nilin va pour se rendre au raclage quand un monsieur Edge l’a contact via son Codec de MGS pour lui dire de s’enfuir de la Bastille. A partir de ce moment, l’objectif de Nillin sera de retrouver la mémoire. Le scenario qui sera riche en rebondissement dés plus surprenant à ma plus grande surprise.
Graphiquement, ça envoi la purée alors que j’ai fait le jeu sur PS3, pas de chute de framerate, quelques bugs mais rien de bien méchant. La direction artistique du jeu est sublime et elle joue énormément dans la personnalité du jeu, elle fait partie des choses avec le scenar qui donnent envie de finir le jeu malgré ses gros défauts.
Si je parlais de gros défauts, c’était pour parler gameplay qui souffre d’un énorme souci d’équilibrage, les commandes répondent parfois très mal, les combos (entièrement customisable au passage) sont très difficile à placer dès que l’on se retrouve à plus de 3 contre 1, les ennemis sont très fort (c’est un bon point mais quand on meurt en chaine pendant 15 minutes, ça fâche beaucoup). On lutte, on s’énerve, on pulvérise son jeu, on envoi console et manette par la fenêtre. Il y a également ce gros problème de linéarité, on avance toujours dans un couloir et on peut rarement revenir en arrière et puis, c’est sans compter sur les murs invisible qui nous font revenir 20 ans en arrière, le gros kiff quoi.
Mais si on a le courage de s’accrocher au background très travaillé du jeu, on découvre un titre bien fichu si on excepte les problèmes de gameplay. On s’attache à Nillin et les quelques mini-jeu remix mémoriel qui consiste à modifier les souvenirs d’un personnage sont super sympathique.
Le jeu vaut vraiment le coup d’être acheté et puis le studio DONTNOD n’en ai qu’a son premier jeu, la copie n’est pas dégueu pour un premier essai et on espère une suite dans cet univers de Néo-Paris qui s’annonce riche en contenu qu’on ne voit pas ou peu avec des défauts corrigés, surtout l’équilibrage du gameplay. Ce fut un petit coup de cœur pour moi !
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