Les charlots font l'Espagne
Une fois de plus je m’étais laissé porter par les critiques élogieuses, elles qui ne tarissaient pas d’éloges sur ce Resident Evil du renouveau. Même un des mes amis si réfractaire au genre du survival horror m’en disait du bien. J’aurais du voir venir l’entourloupe. Syndrome Shadow of the Colossus.
J’ai acheté le jeu assez tardivement, mi 2010 dans un Cash Converter pour 4euros. Je me disais après tout pourquoi pas, je vais rebrancher la PS2 et à moi les joies du massacre de zombies…
Manque de pot les zombies je me suis vite rendu compte que je pouvais faire une crois dessus (même si j’espérais plus j’avançais dans le jeu, les voir arriver comme par magie à l’aide d’un twist scénaristique…)
Pourquoi ne pas aimer ce jeu ? Ce n’est pas par un sentiment d’anticonformisme primaire. Il était question pour Capcom de faire table rase du passé, mais moi je l’aimais bien le passé de la série. J’ai découvert le premier épisode alors que j’étais en 6ème, acheté 50 francs à un camarade (oui le PEGI de l’époque je me foutais pas mal, ma mère aussi fort heureusement). Et j’ai grandi avec cette série et ça multitude de déclinaisons, dont le deuxième opus qui reste le summum de l’horreur/action après un premier épisode très orienté horreur (un peu comme le gap entre Alien et Aliens)
Mais là… j’ai déjà pesté contre la caméra à l’épaule, moi qui appréciais les angles cinématographiques (et pas toujours des plus jouables, je l’admets). Ensuite, un manque flagrant de zombies, les granados (déjà on dirait un nom de biscuit, ça démystifie tout) ont un certain styles mais c’est loin d’avoir le même charisme que mes mangeurs de cervelle (et d’autres abas en tout genre).
Il y’a certes une ambiance assez malsaine (tout du moins au début je trouve, la forêt brumeuse, le village) mais je me suis rapidement ennuyé et je jouais sans réelle passion ni motivation.
L’autre gourde d’Ashley, le boulet à transporter et à protéger était casse bonbons au possible, j’étais bien content lorsqu’elle disparaissait.
Autre problème à mon gout, la visée. Les précédents épisodes n’étaient surement pas un modèle du genre, mais j’ai encore beaucoup de mal à viser correctement lorsque je lance ce jeu ou le cinquième épisode, je n’aime pas jouer avec les sticks analogiques mais quand même, (oui j'aime jouer à la croix directionnelle) j’étais bien souvent frustré de manquer ma cible et de perdre quelques munitions …
C’est le seul jeu de la saga à ce jour que je n’ai pas fini (oui, j’ai fini le 5, comment et pourquoi, mystère). Ma dernière sauvegarde étant avant le combat contre le nabot (dont j’ai totalement zappé le nom, Salazar ?). C’est aussi surement un autre défaut du jeu, je ne me souviens d’absolument aucuns personnages, rien de mémorable pour moi (je ne parlerais pas de scénario parce que en général ce n'est clairement pas le point fort de la série)
Mais comme je suis un peu masochiste j’ai trouvé le jeu sur Wii pour 5euros et donc je l’ai repris, faudra que je teste la maniabilité à la wiimote et voir si un jour je daignerais terminer le jeu… et ce n’est clairement pas gagné.