Nous nous retrouvons donc en Afrique avec Sheva Alomar et Chris Redfield. L'Afrique un continent inexploité dans le monde du jeu vidéo donne ici lieu à un éblouissement visuel. J'ai rarement vu un jeu maîtrisant autant la gestion des lumières. Il n'ya pas à dire ce Resident Evil est dôté d'une incroyable réalisation tant graphique que scénique.
Cette aventure est sous le signe de la coopération. Cette coopération est à double tranchant car si il est vrai que Sheva s'avère un allié de poids qui pansera blessures, vous fournira munitions et vous assistera lors des gros affrontements quoique parfois complètement à l'ouest , le sentiment de peur, lui, disparait complètement. C'est clairement le gros défaut du jeu, pas un moment le jeu ne fait sursauter, nous sommes plus dans une gestion du stress due à un sentiment d'oppression (de par les assauts innombrables d'hordes d'ennemis). OUI, RE5 est devenu un jeu d'action tout ce qu'il y'a de bourrin. Dommage.
Que dire de la maniabilité du jeu, archaïque, qui arrive après des Dead space et autres Gears of War, il est vrai que ces jeux ont fait du mal à RE5.
Comment en 2009, Chris Redfield n'ait pas la possibilité de tirer en courant. Pitoyable.
Au niveau du scénario je vous laisse l'entière surprise mais sachez que pour moi, l'aventure s'est vécue pleinement et avec grand plaisir. C'est un épisode important dans la genèse de Resident Evil. Ce scénario est servi par une mise en scène dynamique et une ambiance du tonnerre.
Comptez environ entre 10 et 15 heures pour voir le bout mais personnellement je vais m'empresser de refaire le jeu en coopération avec un pote histoire de massacrer du zombie.
Pour conclure, ce Resident Evil s'est vécu à fond, avec une histoire prenante bien que classique, en fan de RE que je suis je pardonne Capcom de nous avoir livré un jeu éblouissant visuellement mais handicapé par une jouabilité d'une autre époque et une disparation de ce qui faisait Resident Evil, le sentiment de peur. Carton Jaune