REvenons une dernière fois
Voici l'épisode 100% action, une surenchère de ouf à outrance où chaque minute une explosion, une fuite pour ne pas mourir... Ce "plein la vue" comme la durée de vie énorme (bien qu'on n'est pas trop envie de le refaire) donne envie de "vite en finir"... Pourtant, malgré un gameplay moins bon que RE5, il reste parfois plaisant. Le partenaire contrôlé par l'IA est quasiment immortel (adios le boulet bonjour le réalisme). Il y a un petit côté survie avec moins de munitions (plus de points d'expériences à ramassés...) et le fait qu'on ne doit pas toujours nettoyer la carte mais foncer devant les nombreux ennemis pour rejoindre la sortie.
Côté personnage, Chris le bodybuildé est un petit peu développé mais restant le gars inintéressant depuis RE5, Léon reste presque aussi dark que dans Degeneration (il a même une nouvelle partenaire qui y fait penser), on retrouve Sherry adulte, Ada égale à elle-même (sauf que même si l'histoire la met en lumière, on en apprends presque rien sur elle...). Pour les nouveaux, Piers reste très classique (Capitaine !) mais efficace avec l'avancée de l'histoire, Jake lui n'est pas mal tandis que Helena n'apporte rien du tout... Ce n'est guère mieux pour les "méchants" sans saveur.
Le scénario est digne d'un super blockbuster (cad. moyen et déjà trop vu). Le Neo-Umbrella et le virus C laisseront croirent que les idées manquent, mais le C est pour Chrysalide et c'est quasiment la nouveauté du jeu : des mutations de simples ennemis et des cocons. On croit plus affronter des mutants hommes insectes qui savent se servir des armes et un minimum raisonner.
Il y 4 campagnes avec pas moins de 7 personnages, le mode Mercenaires (bien que encore moins bon que celui de RE5). Le plus est la partie apocalypse en temps réels, ces lieux qu'on voit envahis de zombies et autres qui s'attaquent aux humains. Bref, tout n'est pas mauvais dans ce RE6, seulement à force de vouloir trop en faire, ça risque de ne pas forcément plaire. Un jeu qui mérite d'être fait au moins une fois.