Sans qualité ni défaut....
Dans la série des candidats mascottes qui pullulaient sur consoles dans les années 90, on avait presque oublié Sparkster et son jet pack.
C'était sans compter sur le manque d'imagination de Konami qui a eu la bonne idée de sortir l'opossum auto-propulsé de son terrier et de sa retraite.
Rocket Knight aurait pu être un remake de l'opus original tellement il lui est fidèle. Un peu trop fidèle, les mécanismes de jeu sentent la plupart du temps le déjà vu et on se croirait revenu 15 ans en arrière.
Côté technique, on est loin de la baffe graphique de la version MegaDrive, mais la copie est propre.
En conclusion, Rocket Knight se positionne comme un hommage à un genre un peu un peu usé tellement il a été exploité à une époque. Sans réel défaut ni grande originalité, il devrait plaire aux nostalgiques fans du genre ou aux nouveaux joueurs curieux, mais risque de laisser les autres de marbre à force de réutiliser telles quelles des vieilles recettes.