Samurai Gunn par berbatho
Le jeu se lance devant trois amis un peu désorientés par le format 4:3 et le taux de pixel visible mais la musique du menu aura raison d'eux, les quatre manettes branchées aussi.
Samurai Gunn est fin et tout a commencé dans la terre, l'eau et les bambous. Ca tire ses balles de pistolet sans grande conviction avant de se rendre compte qu'il faudra mourir pour retrouver un chargeur plein, ça saute dans tous les sens de mur en mur, ça spamme la touche attaque et ça se réjouit d'un kill quand une tête se coupe au milieu de l'orgie sans règles des premières minutes.
Vient alors l'ascension de la maîtrise du gameplay au fur et à mesure des parties. Tout le monde commence à développer sa petite façon de jouer alors qu'on pensait avoir tout vu et tout compris en cinq manches. C'est à partir de ce moment que le titre devrait tranquillement commencer à se faire une place au chaud dans votre cortex cérébral, juste à côté de la question "on joue à quoi ?".
Samurai Gunn impressionne par sa réactivité, ses timings bien pensés et à l'imagination qu'il laisse au joueur pour interpréter la manière dont on vient de buter son pote. Tête tranchée, coup éclair, coup d'estoc, triple contre en l'air avant de coller sa dernière balle entre les yeux de son opposant, si un coup suffit à mourir, il arrive bien souvent qu'il faille tout donner et rester concentrer pour gérer 3 joueurs qui veulent votre mort.
Mais quand vous y arrivez, le jeu libère en vous un fluide sucré d'extase que peu de titre peuvent se targuer de procurer.