Sanctum est un tower defense en vue à la première personne, ce qui permet de ne pas être trop passif lorsque des vague d’ennemis avancent, mais rend le placement des tourelles un peu pénible par rapport à une vue aérienne (et oui la vue aérienne est disponible mais elle ne permet pas de placer des tourelles, juste d’observer la carte). D’autant que, tower-defense oblige, les ennemis sont des sacs à PV et si on rajoute à ça la lenteur du personnage le feeling des combats est fatalement pas terrible. Heureusement, les armes pèsent lourd dans vos capacités défensives (surtout une fois améliorées), ce qui motive à rester concentré pendant les phases de combat.
Autre chose qui fait bizarre : on se retrouve dès le début avec un nombre très élevé de tourelles disponibles, puisqu’il n’y a pas de déblocage progressif comme dans pas mal de jeux du même genre, et c’est franchement compliqué d’aborder autant de possibilités de la sorte. On cafouille donc pas mal sur les premières cartes, d’autant plus que les niveaux sont longs, avec peu de checkpoints, et une difficulté en dents de scie.
Rajoutez à ça l’absence d’histoire ou de mode campagne (on sélectionne juste les cartes dans un menu) et le jeu peine un peu à garder la motivation du joueur élevée.
Cerise sur la gâteau il se dégage un côté très cheap d’à peu près tout : que ça soit les finitions bancales ( avec par exemple la même interface pour recharger le dernier checkpoint et pour recommencer le niveau, dans un jeu où les niveaux durent plusieurs dizaine de minutes… Pas exactement l’idée du siècle !), l’humour nul (en fonction de si vous perdez ou gagnez la seule conséquence est une danse de la victoire ridicule de la part de votre personnage ou des méchants aliens), l’équilibrage un peu trop boarf…
Bref Sanctum est un jeu assez moyen, qui fournira malgré tout quelques challenges intéressants aux aficionados dee tower defense s’ils arrivent à supporter son côté jeu-vidéo-à-pas-cher.
12/20